La Semaine nationale de la culture (SNC), au-delà d’être ce cadre festif et festoyant pour les festivaliers venus d’horizons divers, est aussi cet espace qui offre des possibilités d’affaires pour de nombreuses personnes. Parmi celles-ci figurent sans doute les gérants de parking. Dans la matinée de ce mercredi 3 mai 2023, nous avons fait une petite incursion dans les coulisses de ce business.
En effet, il serait si peu de dire que l’activité du parking, pendant des occasions comme la SNC qui drainent assez de monde, est une activité rentable et juteuse pour ceux qui s’y adonnent.
Il suffit de faire un tour d’horizon des différents sites abritant les festivités pour constater le nombre d’engins parqués pour s’en convaincre. Adama Ki est gérant de parking installé autour de la Maison de la culture Mgr Anselme Titiama Sanon.
Pour ce « brigadier » des motos et véhicules, il n’y a pas de complaintes à se faire pendant cette SNC car les recettes sont un peu meilleures. « Les recettes, ça va en tout cas. Nous pouvons avoir entre 12 000 fcfa à 13 000 fcfa dans la journée. Et la nuit c’est-à-dire de 20h à minuit environ 20 000 fcfa parce que la nuit, il y a plus d’affluence surtout avec les compétitions du GPNAL », nous confie-t-il.
Ce dernier affirme débourser par jour entre 400f et 700f rien que pour le parking. « Par jour, je dépense entre 400 et 700f uniquement pour le parking », explique-t-il. Ainsi, il invite les autorités à se pencher sur la question.
En tout cas à entendre la plupart des festivaliers, le parking reste un autre défi à relever en dépit des longs fils d’attente pour accéder à la foire, principal site d’attraction de la SNC. Mais pour les parkeurs, la SNC est pour eux, une période de vaches grasses.
Diakalia SIRI / Collaborateur (Ouest Info)