Une délégation du ministère de la santé, conduite par son secrétaire général Wilfried Ouédraogo, a échangé à Bobo-Dioulasso le vendredi 4 octobre 2019, avec des leaders d’organisations de la société civile, organisateurs de la marche du 27 septembre dernier pour exiger la reprise du travail dans les centres de santé.
Le vendredi 27 septembre dernier en effet, une coalition d’organisations de la société civile (OSC) de Bobo-Dioulasso organisait une marche pour dit-elle, interpeller les protagonistes de la crise qui mine le secteur de la santé sur les problèmes nés de celle-ci au niveau des centres de santé.
A l’occasion, les protagonistes de cette crise que sont le gouvernement et le syndicat de la santé « Syntsha) ont été invités à trouver des solutions à cette crise et ce, pour le bonheur des populations.
C’est suite donc à cette marche que le ministère de la santé a jugé opportun de rencontrer les organisateurs afin de leur donner un certain nombre d’informations notamment, en lien avec les actions déjà entreprises par le gouvernement en vue de trouver une solution à la crise.
Tenue à huis clos, la rencontre d’échanges a duré plus de trois heures d’horloge. Au terme des échanges, les manifestants, représentés par Daouda Ouattara, ont salué la démarche du ministère. Aussi, se sont-ils réjoui de ce que le ministère aurait promit de trouver rapidement des solutions pour une sortie de crise.
« Nous nous réjouissons aujourd’hui, parce que le gouvernement a répondu à notre appel. Nous pensions que l’Etat nous avait laissé entre les mains des syndicalistes et nous nous sommes rendu compte qu’ils ne dorment pas. Il prépare quelques choses pour la résolution de la crise dans un bref délai qui va nous réjouir. Ce que nous avons entendu ce soir nous réjouit et nous promet de meilleur lendemain », a-t-il confié.
Toutefois, insistent-ils sur la nécessité pour le ministère de tout mettre en œuvre « afin que les agents de santé puissent reprendre le travail dans les hôpitaux dans les plus brefs délais » car la souffrance des populations, disent-ils, « a trop duré ».
De son côté, la délégation du ministère de la santé qui auparavant avait exigé le retrait de la presse de la salle, n’a pas voulu s’exprimer sur le contenu des échanges.
Jack Koné