Opérateur économique de renom, El Hadj Amadou Baba Dayo a participé, le vendredi 27 septembre 2019 à Bobo-Dioulasso, à la marche organisée par une coalition d’organisation de la société civile (OSC) de la ville pour exiger la fin du mouvement d’humeur dans le secteur de la santé qui, de leur avis, « terrorise plus que le terrorisme ».
A moto, à pieds ou à tricycles, ces populations qui ont arpenté des rues du centre-ville de Bobo-Dioulasso disent être convaincus que les intérêts de la nation doivent passer avant tout.
C’est d’ailleurs ce que pense Baba Dayo, opérateur économique de la ville de Bobo-Dioulasso qui estime que cette marche est un signal fort à l’endroit des syndicats pour qu’ils revoient leur carte dans leurs revendications afin de préserver l’intérêt supérieur de la nation. « Cette marche vise le mouvement d’humeur des agents de santé » précise-t-il.
Aussi, ce mouvement est pour lui, un avertissement pour tous les syndicats car dit-il, « les intérêts des groupuscules de personnes doivent s’inscrire en droite ligne avec l’intérêt général ». « Tout syndicat qui ne tiendra pas compte de cela verra la population sur le dos » prévient-il.
« On ne peut pas comprendre que des agents publics refusent de servir dans les services publics et se retrouvent à prester dans des structures privées laissant mourir les pauvres gens dans les services de santé publics » s’est-il offusqué.
Dans la déclaration remise au représentant du gouverneur de la région des Hauts-Bassins pour le gouvernement, les marcheurs invitent l’exécutif national à se pencher sérieusement sur les points de revendication des agents de santé afin de sortir de la crise que traverse ce secteur depuis un certain temps car estiment-ils les conséquences de la grève du Syntsha « lourdes et irréparables ».
Abdoulaye Sanon