Le Hub Ciné Guimbi organise du 16 au 25 novembre 2023 à Bobo-Dioulasso, une résidence d’écriture de films documentaires au profit d’une dizaine de réalisateurs africains. Deuxième du genre, cette résidence est un accompagnement de jeunes auteurs dans la rédaction de leurs projets d’écriture de films documentaires.
C’est un élan visant à soutenir l’émergence de nouvelles voix dans le paysage cinématographique africain que le Hub Cine Guimbi organise cette résidence d’écriture au profit d’une dizaine de réalisateurs africains.
Deux (02) semaines durant, ces réalisateurs, venus de six (06) pays à savoir la Côte d’Ivoire, le Burundi, la Mauritanie, le Mali, le Bénin et le Burkina Faso vont non seulement renforcer leurs capacités mais aussi et surtout, peaufiner leurs projets de films documentaires.
« Au cours de cette résidence, ces réalisateurs seront outillés à la rédaction de films documentaires. Aussi, il s’agira de les aider à bien mûrir leurs projets, à revoir le contexte de leurs films documentaires, les synopsis de leurs histoires. Mais également c’est d’essayer de les orienter vu que leurs encadreurs sont déjà des professionnels qui accumulent beaucoup d’années d’expérience dans la réalisation des films documentaires » a indiqué Zeba Aïchata, coordinatrice du Cine Guimbi.
Un objectif déjà atteint à en croire les participants qui non seulement ne cachent pas leur satisfaction mais aussi saluent l’initiative. « Ce sont des résidences ou des rencontres de ce genre dont on a le plus souvent besoin en tant que réalisateurs parce que ce sont des laboratoires qui permettent de mieux développer nos projets d’écriture afin d’avoir des axes de plus en plus clairs et savoir le fil à prendre », a laissé entendre Djibril Diaw, réalisateur mauritanien qui du reste, reconnait que cette résidence leur permettra de mieux développer leurs projets d’écriture.
La résidence d’écriture de films documentaires au Hub Cine Guimbi a été bien plus qu’une simple rencontre créative à en croire ses organisateurs. « Elle a été une célébration de la diversité, de l’innovation et de la passion qui animent la prochaine génération de cinéastes africains » indique Aïchata Zeba.
Une connexion interculturelle
Pour les organisateurs, cette résidence a également favorisé une collaboration transfrontalière, permettant ainsi aux jeunes auteurs de partager leurs expériences, d’apprendre les uns des autres et de tisser des liens qui vont au-delà des frontières nationales. « Cette connexion interculturelle promet de se traduire par des œuvres cinématographiques qui transcendent les particularités nationales pour toucher un public plus vaste » indique Zeba Aïchata
Cette résidence, les organisateurs sont confiants de ce qu’elle apportera un plus à la scène cinématographique africaine au regard du fait que les participants retourneront dans leurs pays respectifs avec des projets de films documentaires affinés.
« La scène cinématographique africaine peut s’attendre à une nouvelle vague de créativité et de réflexion. Ces œuvres, imprégnées de la diversité africaine, sont destinées à élargir les horizons cinématographiques et à susciter des conversations significatives sur les réalités et les défis auxquels l’Afrique est confrontée » a-t-elle martelé.
Selon elle, le « monde attend avec impatience de voir éclore ces projets, porteurs de visions uniques et de récits captivants, émanant de la voix prometteuse du cinéma africain contemporain ».
Rappelons que cette résidence a été organisé en partenariat avec DOCA, les films du Djabadjah et la Villa rose (qui abrite la résidence).
Diakalia Siri/ Ouest Info