Le Centre national de presse Norbert-Zongo a organisé, du 20 au 22 août 2024 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation au profit d’une trentaine de journalistes sur le traitement de l’information sécuritaire.
Composés essentiellement de journalistes reporters, de présentateurs de sessions d’informations, de rédacteurs en chef, d’animateurs d’émissions télé ou radio, les participants à cet atelier sont venus des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest, donc, du grand Ouest du Burkina Faso.
Entre partages d’expériences et communications, ces derniers ont, trois (03) jours durant, vu leurs capacités renforcées en matière de traitement de l’information sécuritaire.
Acteurs clés de l’information et de la sensibilisation en effet, les journalistes jouent un rôle important dans la promotion et la défense de la bonne gouvernance. Au regard du contexte actuel du Burkina Faso marqué par des violences terroristes, ces derniers font face à des défis dans l’exercice de leur métier.
C’est pour cela que, fidèle à sa vocation, le centre national de presse Norbert-Zongo, dans le cadre de son projet intitulé « Renforcement du niveau de contribution de la presse dans la promotion des droits humains, de la cohésion sociale et de la consolidation de l’État de droit au Burkina Faso », a organisé cet atelier en vue de contribuer à l’amélioration de la compréhension et de la couverture des sujets sécuritaires par les médias.
Les astuces pour éviter la propagande du terrorisme, la stratégie de la communication de guerre adoptée par l’armée Burkinabè et la police de proximité sont entre autres, des sujets abordés lors de ces échanges.
Boukari Ouoba est le chargé de programme au Centre de presse. Pour lui, une telle formation permet non seulement aux journalistes de mieux comprendre les dynamiques sécuritaires, d’adopter des pratiques sûres sur le terrain mais aussi et surtout, de produire des articles équilibrés et responsables. « Les journalistes ont besoin d’outils et de techniques spécifiques pour couvrir les questions sécuritaires de manière appropriée. Ils ont surtout besoin de comprendre les enjeux sécuritaires, d’accéder à des sources crédibles pour mieux documenter les articles relatifs à la crise sécuritaire et humanitaire », a-t-il insisté.
L’organisation de cet atelier vise donc selon lui, à renforcer les capacités des participants, améliorer la qualité de l’information, promouvoir leur sécurité mais également à contribuer à la stabilité dans le pays.
Une initiative saluée par les participants dans leur ensemble. Aussi, souhaitent-ils que de telles initiatives se multiplient au profit de bon nombre de journalistes Burkinabè et ce, au regard du contexte actuel du pays.
Cette formation, rappelons-le, a été rendu possible grâce au soutien financier de « PARTICIP ». Elle est la 2è après celle de Ouagadougou.
Jack Koné/Ouest Info