La direction régionale de la communication des Hauts-Bassins a organisé un atelier de formation à l’endroit des professionnels de médias de la région, ce mercredi 6 juillet 2022 au centre régional de transfusion sanguine de Bobo-Dioulasso. L’ouverture des travaux de cet atelier a été présidée par la conseillère technique du ministère de la communication, de la culture, des arts et du tourisme Dominique Nyaméogo.
C’est sous le thème « Défis sécuritaires au Burkina : rôle et responsabilité des médias de la région des Hauts-Bassins », que s’est tenu la session de formation initiée par la direction régionale de la communication de cette région.
Selon Dominique Nyaméogo conseillère technique au ministère de la communication, de la culture, des arts et du tourisme (MCCAT), cet atelier va offrir aux journalistes, un cadre de réflexion, d’échanges et de partage d’expérience en vue d’améliorer leur pratique quotidienne de collecte, de traitement et de diffusion d’information afin de pouvoir relever le défi sécuritaire.
Elle a invité les journalistes à s’engager pleinement afin de donner l’information vraie à la population.
Ainsi, Dominique Nyaméogo prévient les journalistes que s’ils ne font pas leur travail, ce sont les réseaux sociaux et les rumeurs qui vont s’amplifier et tout le monde sait ce que cela peut engendrer. Pour éviter cela, elle indique que le ministère accompagne une telle formation afin d’outiller davantage les professionnels de médias pour les permettre de donner l’information vraie et juste.
Pour elle, la situation du pays interpelle tout le monde et chacun doit s’investir dans son domaine de manière à ce que le Burkina Faso retrouve la paix et la stabilité.
« Les journalistes ont un grand rôle à jouer dans la stabilité du pays. C’est pourquoi, il est nécessaire que vous soyez permanemment outillés pour plus de professionnalisme dans l’accomplissement de votre devoir d’information et de sensibilisation de la population » a laissé entendre la conseillère technique du MCCAT.
En période de crise, Dominique Nyaméogo estime que l’information constitue un couteau à double tranchant. « Bien traitée, elle contribue énormément à la restauration de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale. Mal gérée, elle devient dangereuse pour toute la société » a-t-elle justifié.
A cet effet, elle exhorte les journalistes à plus de vigilance et de professionnalisme, car leur responsabilité est grande dans le processus de retour de la paix au Burkina.
Moussa Koné (Ouest-info.net)