Le collectif des ex-employés de la société des mine de Belahourou (SMB) ont exposé, lors d’une assemblée générale tenue le mardi 12 novembre 2019 à Ouagadougou, la situation dans laquelle ils vivent depuis 30 mois suite à l’arrêt de l’activité de la mine.
Les ex-travailleurs de la société des mines de Belahourou (SMB) ont donné de la voix pour exprimer leur ras-le-bol suite à la décision du Tribunal du travail qui a tranché en leur faveur. Le porte-parole du collectifs, Honoré Paré a fait savoir que le 16 octobre dernier, le Tribunal du travail a rendu son verdict sur le différend qui les oppose à leur ancien employeur relatif à la rupture de leurs contrats.
Selon ses dires, le dit Tribunal a conclu qu’il y a »bel et bien » eu une rupture de contrat du fait de l’employeur et par conséquent, »condamnait la SMB à payer les droits légaux ainsi que les dommages et intérêts aux ex-employés qu’ils sont ».
Ils ont sollicité l’implication du ministère en charge des Mines et Carrières par une correspondance pour un aboutissement diligeant de leur dossier afin que le paiement de leurs droits se fasse dans de meilleurs délais car, avance le porte-parole, »étant dans des difficultés financières depuis trente mois ». »L’exécution de la décision de justice dans les meilleurs délais nous permettra de retrouver notre dignité d’hommes », a relevé Honoré Paré, le porte-parole du collectif.
Ces ex-travailleurs ont bénéficié du soutien d’autres organisations soeurs. »Nous sommes peinés par cette situation d’où, notre présence auprès d’eux pour leur apporter notre soutien et nos encouragements. Si la justice vous a donné raison, nous allons vous accompagner jusqu’à l’aboutissement de votre lutte parce que c’est un droit et un droit ne se négocie pas », a clamé Jonas Hien de l’ONG Orcade.
Du côté du bureau national de Syntramid de la CGT-B, c’est le même son de cloche: »Vous avez notre soutien et nous allons apporter notre contribution pour que votre lutte aboutisse ». Ces organisations sœurs ont invité les ex-travailleurs à garder la mobilisation au delà de la lettre qui sera déposée auprès du ministère des Mines. Et les ex-travailleurs de dire être mobilisés dès à présent pour rentrer en possession de leur droit. A noter que la société employait près de 600 travailleurs.
Wendlasida Savadogo, correspondant à Ouaga