C’est fini pour la 21ème édition de la semaine nationale de la culture (SNC Bobo 2024). Le clap final de l’édition a été donné par le premier ministre, chef du gouvernent, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, à travers six coups de balafon. C’était dans l’après-midi de ce samedi 4 mai 2024 à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso.
Du 27 avril au 4 mai 2024, la ville de Bobo-Dioulasso a vibré au rythme de la 21ème édition de la semaine nationale de culture (SNC). Une semaine durant, acteurs du monde de la culture, compétiteurs, festivaliers et exposants, venus de divers horizons ont pu vivre la culture burkinabè dans toute sa diversité.
Tout au long de cette biennale culturelle, plusieurs candidats sont allés à la conquête du Grand Prix Nationale des Arts et des Lettre (GPNAL) dans diverses catégories qui sont la lutte traditionnelle et le tir à l’arc, l’art culinaire, l’art plastique, la danse traditionnelle et bien d’autres.
Cette cérémonie de clôture, marquée par des allocations et des prestations d’artistes a été l’occasion de dévoiler le palmarès du GPNAL suivi d’une remise de distinction aux lauréats.
Dans son allocution, Christiane Sanon, directrice générale de la SNC, a dressé un bilan non exhaustif de l’édition qui pour elle, a tenue toutes ses promesses. « Cette édition de la SNC a connu un franc succès au regard de l’engouement suscité », a-t-elle laissé entendre.
Au cours de cette 21ème édition, poursuit-elle, se sont au moins une vingtaine (20) d’activités majeures qui ont été menées sur vingt-deux (22) espaces à travers la ville de Sya et ont concerné 1705 artistes.
Bien que célébration culturelle et artistique, la SNC Bobo 2024 fut également une semaine d’intense réflexions, de colloque et d’ateliers autour du thème :« Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau ».
Selon le ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, cette édition est un pari gagné vu l’engagement exceptionnel des acteurs et l’engouement sur la plupart des sites. « En attendant de faire un bilan de l’organisation, je puis vous assurer que les innovations ont contribué à donner un éclat particulier à l’événement », a-t-il souligné.
Les résultats proclamés…
Cette cérémonie a également été le lieu de faire les proclamations de résultats du GPNAL. À cet effet plusieurs candidats se sont illustrés dans les différentes disciplines. À ces lauréats le ministre a traduit son admiration. « En tant que lauréats, vous inscrivez ainsi vos noms sur la liste des personnages qui marqueront à jamais l’histoire de notre biennale », s’est-il adressé aux lauréats.
Ainsi, traduit-il toute sa reconnaissance aux artistes qui ont pris part à l’édition, aux membres du jury des différentes compétions, au comité national d’organisation (CNO), aux partenaires techniques et financiers, aux parrains et aux festivaliers.
Un clin d’œil a été fait dans la même lancée à la délégation du Niger, pays invité d’honneur qui a contribué à donner une empreinte au rayonnement de cette manifestation.
Du reste, cette édition pour le ministre, a donné l’occasion au Burkina Faso de montrer aux yeux du monde qu’il reste un pays fréquentable et qui a foi en l’avenir.
L’occasion faisant le larron, Jean Emmanuel Ouédraogo a rappelé les reformes opérées au sein de l’administration culturelle. « La semaine nationale de la culture a été érigée en établissement public de l’État à caractère Administratif (englobant désormais la Maison de la culture Anselme Titianma SANON), et ce dans le cadre de la rationalisation des charges de fonctionnement de l’État et de la recherche de l’efficacité décidés par le gouvernement », a-t-il expliqué.
En rappel, la 22ème édition de la semaine nationale de la culture est prévue en mars 2026 à Bobo-Dioulasso.
Leïla Korotimi Koté/Ouest Info