Le ton est donné pour les compétitions du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL) de la 21ème édition de la Semaine Nationale de la culture dans la soirée de ce samedi 27 avril 2024. Le lancement de ces compétitions par le ministre en charge de la culture Jean Emmanuel Ouédraogo est intervenu dans la soirée de ce samedi 27 avril 2024 à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso.
Plus grande et prestigieuse récompense de la Semaine Nationale de la Culture (SNC), le Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL) de cette édition a été lancé dans la soirée de ce samedi 27 avril 2024.
Mettant en compétition dans une saine émulation des artistes d’ici et de la diaspora, le GPNAL « est le cœur de la Semaine nationale de la culture », à en croire le président du comité national d’organisation de la SNC Bobo 2024 qui a donné le top départ de cette compétition dans la catégorie A, c’est-à-dire les arts du spectacle.
Le GPNAL, au-delà d’être une compétition, est « un lieu et une occasion de brassage, d’échanges et de stimulation » selon Fidèle Tamini, président du Comité national d’organisation pour qui, ces éléments sont indispensables au dialogue des cultures et donc à la cohésion sociale.
Une dizaine de troupes a ainsi ouvert le bal de ces compétitions dans les disciplines telles que le slam, la chorégraphie, l’orchestre, la musique traditionnelle et la vedette traditionnelle entre autres.
A l’issue de ces toutes premières prestations dans la poule adulte, ce qui a retenu l’attention de Jean Emmanuel Ouédraogo, c’est surtout la qualité des œuvres présentées qui selon lui, présage de compétitions « de belles factures ».
Tout en réitérant ses encouragements aux jurys assignés à la tâche, le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a invité les artistes en compétition à une saine émulation pour faire de ce GNPAL une réussite.
L’une des innovations souligne-t-il d’ailleurs de cette 21ème édition de la SNC dans le volet GPNAL catégorie arts du spectacle est la participation de la diaspora burkinabè au Mali. « L’innovation cette année c’est la participation de la diaspora malienne. Et comme je dis, les Burkinabè partout où ils sont, restent attachés à leur pays » affirme-t-il.
C’est du reste en cela, soutient-il, que la Semaine nationale de la culture offre l’occasion à tous les Burkinabè d’ici et de la diaspora de se retrouver et de magnifier ensemble dans la ferveur leur riche patrimoine culturel.
Du reste, la qualité des prestations et l’ambiance qui a régné en cette première nuit des compétitions rassure de ce que cette 21ème édition est bien lancée pour tenir toutes ses promesses.
Diakalia Siri/Ouest Info