Le Programme d’accompagnement des Jeunes Promoteurs du Burkina Faso (PAJEP-BF) a procédé au lancement officiel du projet de financement de micro entreprise (Profime). La cérémonie de lancement de ce programme a eu lieu le samedi 22 décembre 2018 dans la salle de conférence du gouvernorat des Hauts-Bassins. C’était en présence des autorités administratives et politiques de la ville de Sya.
Après la phase pilote en 2016 et 2017, le programme d’accompagnement des jeunes promoteurs du Burkina (Pajep/bf) donne naissance à un autre projet dénommé projet de financement de micro entreprise (Profime).
Ce sont 50 jeunes porteurs d’idées de création d’entreprise qui bénéficient de l’accompagnement du Profime, cette année 2018. Cet accompagnement financier dont les montants varient en fonction des projets qui sont présentés se fera de façon trimestrielle, selon les promoteurs.
La nouveauté pour ce 2e volet d’accompagnement est selon le Dr Félix Ouédraogo président du Coopec Bobo et initiateur du Profime, le suivi-évaluation. Pour lui, le PAJEP-BF est d’une importance capitale car il permet de suivre l’évolution de l’entreprise.
Aussi permet-il d’asseoir les bases solides pour la viabilité de l’entreprise à travers les conseils et les suggestions à l’endroit des jeunes entrepreneurs. C’est pourquoi, il invite les 50 jeunes bénéficiaires du projet à en faire bon usage de cet accompagnement afin « d’accéder à l’indépendance économique. »
Les premiers jeunes promoteurs bénéficiaires du PAJEP-BF ont été retenus au terme d’un processus d’accompagnement technique (Formation à l’entrepreneuriat et à l’élaboration de plan d’affaires avec pool de coach spécialisé), et de facilitation de leurs accès aux services financiers.
La mise en œuvre de ce projet selon les organisateurs a été possible en grande partie grâce au partenariat technique et financier de RIO-BUSINESS, de la Coopérative d’épargne et de crédit (Coopec Galor) de Bobo désireux d’accompagner la jeunesse.
Le PAJEP-BF se fixe comme objectif de renfoncer les capacités des jeunes diplômés ou déscolarisés et faciliter leur accès aux financements pour l’auto-emploi.
De l’avis du Dr Félix Ouédraogo, ce projet est l’aboutissement d’un long processus de collaboration avec l’implication de plusieurs acteurs que sont les ministères, les partenaires du secteur privé et des personnes ressources.
Sotouo Justin Dabiré