Le Niébé communément appelé haricot est une légumineuse prisée au Burkina Faso. Sa production occupe et préoccupe beaucoup de producteurs céréaliers. Mais leur élan de produire abondamment ces précieuses gousses aux multiples usages alimentaires est mis à mal depuis plusieurs années par le Maruca Vitrata, un impitoyable insecte ravageur de la variété traditionnelle. Face à la situation, des chercheurs de l’Institut de l’Environnement et des Recherches Agricoles (INERA) ont pris l’initiative de se mettre à la hauteur du défi. Ainsi nait un projet de recherche sur une variété de niébé résistant à l’insecte Maruca Vitrata. La biotechnologie est mise à contribution. Les phases des expérimentations et de pré-vulgarisation terminées, le groupe de chercheurs n’attend plus que le feu vert de l’Agence Nationale de Biosécurité (ANB) pour la vulgarisation de cette variété de niébé Bt qui promet de contenter les producteurs, les consommateurs et les animaux.
Maruca Vitrata. Le seul nom de ce ravageur suffit à donner le tournis à certains producteurs ou anciens producteurs de niébé au Burkina Faso. Ouoba Millogo et Bakary Sanou sont deux producteurs désenchantés par la production du niébé conventionnel à cause du tristement célèbre Maruca Vitrata. Ce redoutable nuisible est un dur à cuire pour les producteurs. Il détruit impitoyablement la légumineuse quand elle est en phase de floraison. Sanou et Millogo ont plusieurs fois fait les frais du passage de cette peste des légumineuses dans leurs champs de niébé.
Des chiffres n’existent pas mais beaucoup de producteurs comme Ouoba Millogo et Bakary Sanou ont abandonné la production du niébé traditionnel à cause de l’insecte Maruca. Une situation qui a entrainé une baisse de production des précieuses gousses. Ce qui n’est pas sans conséquence sur le portefeuille du consommateur car, on le sait tous, la tendance à la spéculation autour d’un produit est naturelle lorsque la demande dépasse l’offre. Ce défi n’a pas laissé indifférents les chercheurs burkinabè qui ne sont généralement pas avares en trouvailles. Des chercheurs de l’Institut de l’Environnement et des Recherches Agricoles (INERA) ne se sont pas fait prier pour prendre à bras le corps cette contrainte des producteurs de niébé.
Chercheurs, producteurs et ANB satisfaits des résultats de la technologie agricole en milieu réel
Nous sommes en 2025. C’est après plus d’une dizaine d’années de recherche que les chercheurs de l’INERA sont entrés dans une phase cruciale de la mise au point d’une variété de niébé résistant au Maruca. Ils ont procédé à la pré-vulgarisation de la technologie agricole auprès de producteurs lors des deux (02) dernières campagnes agricoles (2022-2023 et 2023-2024).
Du sud-ouest à la Boucle du Mouhoun en passant par les régions des Cascades et des Hauts-Bassins ainsi que dans le reste du pays, des producteurs ont été mis à l’épreuve de la production du niébé résistant au Maruca Vitrata sous forme d’expérimentation en milieu réel. Ouoba Millogo et Bakary Sanou font partie de ces producteurs pilotes.
Ces deux dernières campagnes agricoles, ils ont fait chacun, côte à côte des parcelles de niébé traditionnel et des parcelles de niébé résistant à l’insecte Maruca mis au point par l’INERA. Cette disposition a des objectifs précis. Comparer la résistance aux ravageurs et à la sécheresse, la productivité et les autres caractéristiques des deux (02) différentes variétés de niébé.
A l’issue des deux exercices comparatifs de production, Ouoba Millogo et Bakary Sanou tout comme d’autres producteurs pilotes, sont plus que séduits par les résultats. Ils piaffent d’impatience pour la vulgarisation du niébé résistant au Maruca Vitrata. « Ça fait la deuxième campagne qu’on essaie la nouvelle variété de niébé que l’INERA a mis à notre disposition pour l’expérimentation. J’avoue que ce que nous avons constaté est spectaculaire. Non seulement ça produit beaucoup mais le cycle aussi est moins long. Il est également résistant à l’insecte qui attaque et détruit la variété traditionnelle », témoignage de Ouoba Millogo du village de Yabasso sur le potentiel du niébé Bt made in INERA dont la vulgarisation attend le feu vert de l’Agence Nationale de Biosécurité.
A en croire le sexagénaire, sa parcelle expérimentale a suscité un intérêt particulier auprès de ses camarades producteurs. « A la vue des résultats de la première année d’expérience, beaucoup de mes camarades producteurs sont venus me supplier de leur passer la semence de la variété tellement ils ont été séduits. Je leur ai dit que c’était une expérimentation avant la vulgarisation mais certains ne veulent pas me croire. Ils pensent que c’est une aubaine que j’ai eue et je veux faire de la variété ma chasse gardée », raconte le vieux avec un léger sourire de satisfaction au coin des lèvres.
Bakary Sanou est producteur agricole basé à Niamadougou, un village situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Bobo-Dioulasso sur la route nationale 1. Il fait partie du groupe de producteurs pilotes du niébé en expérimentation. Il confirme que le niébé résistant au Maruca Vitrata présente des avantages certains. Il est plus que séduit. Il promet d’en faire sa principale production agricole si toutefois l’expérimentation venait à être concluante. « Je suis un ancien producteur de coton. Avec les tests de la variété du niébé Bt, je pense à remplacer mon activité de production cotonnière par cette variété que je trouve bénéfique. Je vois que c’est une variété résistante aux ravageurs, à la sécheresse et son feuillage qui reste vert après la maturité des gousses peut bien nourrir mes animaux », témoignage de Bakary Sanou sur la leçon qu’il tire de ses deux (02) campagnes d’expérience de producteur pilote du niébé Bt.
Comme Ouoba Millogo et Bakary Sanou, ils sont nombreux, ces producteurs qui ont testé le niébé Bt de l’INERA pendant les campagnes agricoles 2022-2023 et 2023-2024. Ils apprécient tous la variété et souhaitent que sa vulgarisation soit effective les campagnes agricoles à venir.
En collaboration avec le Forum Ouvert sur les Biotechnologies Agricoles (OFAB), l’équipe de chercheurs sur le niébé Bt a effectué des visites commentées dans des champs pilotes entre le 23 et le 27 octobre 2024 dans les Hauts-Bassins et dans les Cascades. En présence de l’Agence Nationale de Biosécurité, les différents acteurs ont trouvé les résultats satisfaisants.
Chargée de communication de l’INERA, Valérie Flavienne Sawadogo était de cette mission de visites commentées. A l’issue de la mission, elle a publié sur le blog « Infos Recherches Environnementales et Agricoles », un article intitulé « Niébé résistant à la foreuse des gousses : une technologie prometteuse montrée aux producteurs ».
Dans cette publication, il ressort que les producteurs pilotes qui ont reçu les visites commentées se satisfont des résultats de la variété en expérimentation. Marie Sanou, productrice de niébé dans le village de Kôrô cité dans l’article, constate que sur sa parcelle expérimentale de niébé Bt, il n’y a aucune trace de ravageurs et ce, avec un seul traitement phytosanitaire. Or, précise-t-elle, malgré l’utilisation des pesticides dans la production du niébé traditionnel, elle perd à chaque campagne agricole, une grande partie de sa production à cause des nuisibles des légumineuses dont le chef de file est le Maruca Vitrata.
Et l’ingénieur de recherche et chef du site d’expérimentation de Farako-Bâ sur le niébé Bt, Hervé Bama de préciser que le Maruca Vitrata fait perdre aux producteurs de niébé victimes des ravages de l’insecte, entre 20 et 80% de leur production et ce, malgré les multiples traitements de pesticides. C’est pourquoi Marie Sanou souhaite que l’Agence Nationale de Biosécurité autorise dans un bref délai la vulgarisation du niébé Bt, foi de notre source.
L’équipe des visites commentées est aussi passée chez Pierre Milliogo à Yabasso dans les Hauts-Bassins et sur la parcelle de Léa Konaté à Toumousseni dans la région des Cascades.
Avec le niébé Bt, Pierre Millogo reprend goût à la production du niébé qu’il avait abandonné à cause des pertes liées aux ravageurs malgré l’abondante utilisation des pesticides. Après avoir expérimenté le niébé Bt, il se dit motiver à reprendre la culture du niébé, rapporte l’article publié sur « Infos Recherches Environnementales et Agricoles ». Il est convaincu qu’avec cette variété, il utilisera moins de pesticides tout en récoltant mieux. Léa Konaté, quant à elle, trouve que la variété de niébé Bt qu’elle a expérimentée est facile à produire grâce à sa résistance aux ravageurs.
Ces visites commentées dans les Hauts-Bassins et dans les Cascades s’inscrivent dans le cadre de la deuxième année de pré-vulgarisation du niébé Bt. Selon Hervé Bama, après le succès de tous les tests d’expérimentation en laboratoire et en milieu confiné sur le site de Farako-Bâ, l’équipe de chercheurs sur le niébé Bt avait l’obligation d’aller en milieu réel pour expérimenter la technologie avec des producteurs pilotes. La présente campagne agricole (2024) est, précise-t-il, la deuxième campagne d’expérimentation du niébé Bt avec ces producteurs dans différentes localités du pays.
« La phase de pré-vulgarisation avec les producteurs est une exigence de l’Agence Nationale de Biosécurité (ANB) à savoir qu’après les tests en laboratoire et en milieu confiné, il faut aller vers les producteurs pour avoir leur appréciation sur le terrain. Chose que nous avons fait en 2023 et en 2024. Nous sommes donc à notre deuxième année de pré-vulgarisation. En principe, après deux ans de pré-vulgarisation, c’est largement suffisant pour apprécier la technologie. Nous sommes donc en train de boucler la deuxième année. Nous avons fait les récoltes. Il reste les opérations post-récoltes et les producteurs sont vraiment satisfaits. Il y en a même qui veulent nous devancer. Mais nous prenons le temps de leur expliquer que pour le moment, ils ne peuvent ni produire ni consommer le niébé Bt en expérimentation. En effet, l’ANB qui est l’organe régulateur de la manipulation des OGM n’a pas encore donné l’autorisation. Avec cet intérêt des producteurs, nous veillons sur la question et au moment des visites commentées, l’ANB nous accompagne. Ça veut dire que tout juste après la visite commentée par site, nous procédons à la récolte sous la supervision de l’ANB et nous emportons tout ce que nous récoltons», Hervé Bama explique l’expérience de l’équipe de recherche sur le niébé Bt en milieu réel avec les producteurs pilotes.
Ce dernier souligne que les visites commentées des parcelles témoins ont permis aux chercheurs et aux différentes parties prenantes d’apprécier la production du niébé Bt en milieu réel et de toucher du doigt l’effet de cette technologie auprès des producteurs. Avec la bonne appréciation des producteurs sur les avantages du niébé résistant au Maruca Vitrata, Hervé Bama et ses collègues chercheurs qui travaillent sur la technologie agricole sont retournés dans leurs laboratoires avec une idée derrière la tête. Celle de passer à l’étape suivante pour voir la technologie validée par l’Agence Nationale de Biosécurité.
Le niébé Bt et ses nombreux avantages
La motivation des chercheurs à poursuivre le processus de leur recherche est renforcée par la preuve des potentialités du niébé Bt en milieu réel. L’ingénieur de recherche Hervé Bama donne des détails séduisants sur les avantages de cette variété améliorée de la légumineuse. La variété génétiquement modifiée du niébé mis au point par l’INERA, souligne-t-il, est non seulement résistant au Maruca Vitrata mais présente aussi un fort potentiel en termes de productivité. Comparaison faite avec les variétés traditionnelles, le niébé Bt a, sur foi de Hervé Bama, un meilleur rendement et utilise moins de pesticides.
« En termes de rendement, nous avons apprécié le niébé Bt avec les producteurs pilotes et éventuellement avec l’ANB. Avec les variétés conventionnelles, nous avons autour de 1,2 à 1,4 tonne à l’hectare en milieu confiné. En milieu réel, nous avons un rendement moyen de 600 à 800 Kg avec les producteurs modèles. Mais avec les variétés génétiquement modifiées que nous avons mis au point, on a en moyenne 1,4 à 1,8 tonne à l’hectare avec un seul traitement. Alors qu’avec les variétés conventionnelles, on était entre 4 et 6 traitements en pesticides par campagne. On voit donc que le niébé Bt a prouvé son potentiel et les producteurs même sont satisfaits. Ce qui nous réjouit d’ailleurs. Nous sommes satisfaits, l’ANB aussi est satisfaite des résultats que nous avons actuellement », Hervé Bama lève un coin de voile sur des avantages du niébé Bt.
En plus de ces avantages déclinés ci-dessus par Hervé Bama, il y a le fait que le cycle est passé de 80 pour la variété conventionnelle à 60 jours avec le niébé Bt. Cette variété en expérimentation procure également plus d’une tonne de biomasse (fourrage vert) à l’hectare après la maturité des gousses. « On a en fin de compte 1,4 tonne de gousses et plus d’une tonne de biomasse à l’hectare. C’est une prouesse et les producteurs et éleveurs sont actuellement contents. Si vous effectuez des sorties-terrain, vous constaterez que les producteurs sont vraiment satisfaits du niébé Bt », fait savoir Hervé Bama.
Quinze (15) ans de travail de fourmi sous la rigoureuse supervision de l’ANB
Ingénieur de recherche par ailleurs responsable du site d’expérimentation de Farako-Bâ sur le niébé Bt, Hervé Bama souligne que le laboratoire de Farako-Bâ est un laboratoire annexe de l’équipe du niébé Bt, le laboratoire central se trouvant à l’INERA/Ouaga. L’ingénieur de recherche précise que la mise au point du niébé Bt a commencé en 2010. Un projet de recherche dirigé par Docteur Joseph Bationo appuyé d’une équipe forte d’une vingtaine de chercheurs. Il a fallu au moins quinze (15) ans de travail de fourmi sous la supervision de l’Agence Nationale de Biosécurité (ANB) pour que l’équipe de chercheurs commence à voir le bout du tunnel.
« C’est suite aux ravages de l’insecte Maruca Vitrata que les producteurs ont exprimé leurs inquiétudes et préoccupations auprès de la recherche. C’est pourquoi, la recherche s’est penchée sur le développement d’une variété qui va les permettre d’utiliser moins de pesticides et d’avoir une production plus importante. Ce qui nous a poussé vers la biotechnologie qui nous a permis de mettre au point des variétés de niébé génétiquement modifié », Hervé Bama explique comment la recherche s’est intéressée à la mise au point du niébé Bt.
En effet, les chercheurs de l’INERA sont allés à la recherche d’une biotechnologie qui pourrait permettre au niébé de résister au Maruca Vitrata. Ils sont ainsi partis des travaux d’un excellent biotechnologiste australien pour pouvoir faire passer la toxine dans le génome du niébé. Et les chercheurs de l’INERA ont réussi la prouesse d’incorporer la toxine dans le génome des variétés locales de niébé. Un élément qui permet à la légumineuse de résister au Maruca Vitrata. Cette manipulation génétique par l’équipe de chercheurs de l’INERA s’est faite sous la supervision et le contrôle de l’Agence Nationale de Biosécurité (ANB).
Selon Hervé Bama, la manipulation des organismes génétiquement modifiés (OGM) est régie par une loi et c’est l’Agence Nationale de Biosécurité (ANB), dit-il, que le gouvernement a créé pour contrôler la manipulation des OGM. Ainsi pour travailler sur un OGM, il faut avoir l’aval de l’ANB qui va imposer aux chercheurs un certain nombre de conditions à remplir avant de manipuler le gène. Une fois ces conditions remplies, l’ANB donne l’autorisation pour commencer les travaux sous sa supervision.
« Chez nous au niveau du niébé, pour manipuler le gène, il fallait commencer les expérimentations en milieu confiné pour pouvoir contrôler la technologie en question. A tout moment, l’ANB effectue des visites inopinées pour voir si les conditions sont respectées », Hervé Bama donne des précisions sur la rigueur de l’ANB dans sa mission de contrôle et de supervision des travaux de recherche sur les technologies nécessitant une manipulation de gène.
Si toutes les conditions préalables sont remplies, il y a également d’autres conditions à remplir au cours de l’expérimentation. Il est question de démontrer par des études que la technologie développée ou l’OGM en manipulation n’a pas de conséquences sur l’Homme et l’environnement. Il s’agit aussi de chercher à savoir si le gène sur lequel porte la recherche est déjà diffusé dans la nature ou pas avant d’aller en milieu réel. C’est autant de précautions que l’ANB prend avant d’autoriser l’expérimentation en milieu réel. Une démarche à laquelle l’équipe de chercheurs sur le niébé Bt a souscrit avec succès selon Hervé Bama.
« Nous avons commencé en 2010. Il fallait s’assurer que tout ce que l’ANB a demandé par rapport à la manipulation des OGM a été respecté. Voilà pourquoi, ça nous a pris autant de temps. Il y a aussi le fait qu’il y a eu beaucoup de changements de régimes. Quand un nouveau régime intervient, il faut forcément expliquer le projet aux nouveaux dirigeants sur tous les contours du projet. Il y a également le fait que l’Assemblée Nationale intervient dans le processus car c’est elle qui donne quitus à l’ANB de permettre aux chercheurs de travailler sur une technologie donnée », Hervé Bama donne-t-il des détails sur le temps mis pour mettre au point le niébé résistant au Maruca Vitrata.
Selon le responsable du site d’expérimentation de Farako-Bâ sur le niébé Bt, les deux campagnes de pré-vulgarisation du niébé Bt avec les producteurs pilotes exigées par le processus de mise au point de la technologie, viennent boucler la boucle de toutes les études demandées par l’ANB. Il reste maintenant à fournir à l’institution régulatrice un rapport de campagne et un rapport de synthèse de tout le processus du début jusqu’à la fin pour la permettre d’apprécier la technologie.
« Si l’ANB apprécie positivement notre travail, il va sans dire que nous allons avoir l’autorisation pour la vulgarisation de la variété de niébé génétiquement modifiée que nous avons mis au point. Actuellement, nous avons le regard dirigé vers l’ANB et elle ne peut aussi pas décider tant que nous n’allons pas leur fournir tous les renseignements possibles à la fin des deux (02) années d’expérimentation en milieu réel. Si nous arrivons à déposer le document souhaité par l’ANB, nous pensons que quelques mois suffisent pour que nous ayons l’autorisation pour la vulgarisation de la variété de niébé génétiquement modifié que l’INERA a mis au point », Hervé Bama se montre-t-il confiant quant à l’aboutissement de la recherche sur le niébé Bt.
Ainsi, après quinze (15) ans de travail de fourmi sous la rigoureuse supervision de l’Agence Nationale de Biosécurité, l’équipe de recherche de l’INERA sur le niébé résistant au Maruca Vitrata commence à voir le bout du tunnel. Les producteurs de la légumineuse quant à eux sont prêts à se moquer de l’insecte Maruca, leur pire ennemi. Mais en attendant ils devront prendre leur mal en patience le temps que les chercheurs fournissent le rapport final de leurs travaux à l’Agence Nationale de Biosécurité qui validera ou non la technologie.
Abdoulaye Tiénon/Ouest Info