Le Comité culturel de la génération des trois testaments (CCGT) a célébré Maouloud à travers un prêche le dimanche 15 septembre 2024 au secteur 22 de Bobo-Dioulasso.
Les adeptes de cette tendance musulmane ont à l’occasion, prié pour la cohésion sociale, la paix, le dialogue interreligieux et le vivre ensemble au Burkina Faso.
C’est à travers lecture du saint coran, prêche, invocations pour le retour de la paix au Burkina Faso que le CCGT a célébré la naissance du prophète Mohamed au siège de leur comité religieux au secteur 22 de Bobo-Dioulasso.
Yssouf Zerbo est le porte-parole de l’organisation religieuse. « Nous nous fêtons le Mouloud par esprit et non de manière ostentatoire. Comme Jésus Christ l’avait déjà annoncé, la chair n’est rien mais c’est l’esprit qui compte. C’est pourquoi, chaque année, nous invitons nos membres des quatre coins du Burkina Faso à nous rejoindre pour que nous célébrions ensemble cette fête. Comme le faisait le père fondateur, nous avons décidé de poursuivre après son départ. On va continuer de le faire jusqu’à notre dernier souffle », explique-t-il.
Pour lui, les sacrifices que les musulmans font pendant la fête de Mouloud, c’est un principe qui a été imposé et obligé. Et les vrais croyants sont tenu, dit-il, de le faire après le prophète de l’islam. « C’est pourquoi, nous nous sommes retrouvés à cette occasion pour faire des invocations pour le pardon de nos péchés. Après cela, on va immoler des boucs en guise de sacrifices. Il a été dit dans la bible que chaque année, chaque homme doit apporter un bouc pour faire pardonner ses péchés tout au long de l’année », le porte-parole du CCGT explique les origines du mouloud et ses implications.
A l’issue de la lecture du Coran et des prières, Yssouf Zerbo a rendu un vibrant hommage aux forces de défense et de sécurité et aux volontaires pour la défense de la patrie (VDP).
Il a imploré la grâce de Dieu pour l’accomplissement de leur mission de sécurisation du territoire national. Pour couronner la célébration, les membres du CCGT ont saisi l’occasion pour faire parler leur cœur de la bonne manière.
Ils ont offert des dons de diverses natures aux veuves, aux orphelins et aux personnes vulnérables.
Abdoulaye Konkombo/stagiaire (Ouest info)