Il s’est tenu, dans la matinée de ce jeudi 13 avril 2023 à Bobo-Dioulasso, la première rencontre de l’année, du cadre de concertation des journalistes de la région des Hauts-Bassins. Deux (02) communications ont constitué le plat de résistance de ces échanges entre professionnels de l’information et de la communication de la région.
C’est une initiative de la direction régionale de la communication et des médias des Hauts-Bassins.
Elle consiste à se réunir deux (02) fois dans l’année avec les professionnels de la communication et de l’information de la région en vue d’échanger autour des préoccupations qui sont les leurs mais aussi des questions d’actualité.
Au regard du contexte sécuritaire du pays qui rend difficile le travail des journalistes, les organisateurs de cette rencontre ont estimé important de partager avec les participants, des informations en lien avec la carte du journaliste professionnel qui en principe, devrait leur faciliter la tâche.
Directeur régional en charge de la communication des Cascades, c’est Ousmane Traoré qui a entretenu les journalistes des Hauts-Bassins sur cette question. L’importance et les conditions d’obtention de la carte de presse, les avantages offerts par celle-ci, la validité, ses forces et faiblesses sont entre autres, les informations portées à la connaissance des participants par le communicateur pour qui, « seule la carte de presse peut différencier le journaliste professionnel des non journalistes du point de vue légal ».
Aussi, a-t-il invité les journalistes professionnels de la région à se faire délivrer ce sésame pour non seulement se différencier « des activistes qui se font appeler journalistes » mais aussi à faciliter leur travail de collecte de l’information sur le terrain surtout, en ces moments difficiles.
Dans cette même dynamique de faciliter le travail des journalistes sur le terrain, il s’avère important que ceux-ci et les forces de défense et de sécurité collaborent. Une communication sur le thème, « médias et FDS : quelle collaboration dans un contexte de lutte contre le terrorisme au Burkina Faso » a ainsi été donné par le lieutenant Koné S.A.K Judicaël, directeur de la communication et des relations publiques (DCRP) de la gendarmerie nationale.
Dans sa communication, il ressort que c’est la méconnaissance de la profession de l’un ou de l’autre qui est souvent à l’origine des incompréhensions sinon, « il n’y a pas de raison qu’on ne se comprenne pas d’autant plus que chacun fait son travail ».
Pour lever ces compréhensions qui sont souvent causes de prise de bec entre FDS et journalistes, ce dernier estime qu’il serait important que ces deux entités aient des cadres de rencontres où elles échangent. C’est ainsi, dit-il, que chacun comprendra comment fonctionne le métier de l’autre : « Ce qui mettra fin aux incompréhensions ».
De la non accessibilité aux informations au niveau des FDS, le communicateur s’est voulu rassurant. « Nous sommes ouverts. C’est peut-être la procédure pour avoir accès à l’information qui est méconnue des journalistes », a-t-il signifié avant d’inviter ses interlocuteurs à toujours s’adresser aux services de communication des FDS pour tout besoin d’informations.
Jack Koné/Ouest Info
