Le consortium Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) et Réseau burkinabè des jeunes leaders pour l’intégrité (RBJLI) a organisé un atelier d’échanges et de partage d’expériences sur la lutte contre la corruption au Burkina. L’objectif est de mutualiser les efforts pour consolider la lutte contre le phénomène. C’était le 14 juin 2022 à Bobo-Dioulasso.
Le consortium CGD et RBJLI a réuni plusieurs acteurs de la lutte contre la corruption à Bobo-Dioulasso. Au cours de cette rencontre d’échanges et de partage d’expériences, les différents acteurs ont fait le point de leurs actions contre le fléau. Ainsi, les représentants des médias ont partagé leurs riches expériences en la matière avec les autres entités.
Directeur de publication du journal l’Express Du Faso, Mountamou Kani a décliné la place des journalistes dans la lutte contre la corruption de manière générale et au Burkina Faso en particulier. Il n’a surtout pas manqué de relever les difficultés que ces acteurs rencontrent au quotidien dans l’accomplissement de leur part de rôle contre le mal.
Ainsi à tour de rôle, les représentants des différentes structures ont exposé leur approche de la question et leurs méthodes de lutte. Toutes les interventions ont tourné autour de la corruption dans le domaine du foncier. Compte tenu de l’ampleur du phénomène, chaque entité a fait des recommandations.
Les uns ont proposé de sanctionner les spéculateurs de terrains et numériser ensuite le répertoire des services de gestion du foncier pour plus de transparence dans les nouvelles attributions et les transactions foncières. D’autres ont par contre souhaité que l’accent soit mis sur la sensibilisation, sur l’éducation à la base et la promotion du système d’appartements.
Mais en attendant que le plaidoyer sur ces différentes propositions aboutisse, le chargé de projet du consortium CGD et RBJLI, Ollo Da a invité les acteurs présents à l’atelier à créer une synergie d’actions pour pallier l’urgence du moment.
Ainsi journalistes, leaders d’associations et d’OSC, responsables de mouvements de défense des droits des masses ont pris l’engagement de trouver des mécanismes pour juguler le mal qui gangrène le domaine du foncier avant que la cocotte-minute ne saute.
Abdoulaye Tiénon/Ouest-info.net