Le ministère de la culture, des arts et du tourisme (MCAT) tient à Bobo-Dioulasso du 27 au 28 novembre 2019, un atelier au profit des acteurs intervenant dans le loisir touristique à Bobo-Dioulasso.
« Atelier de réflexion sur les loisirs touristiques »; c’est sous ce thème que des acteurs intervenant dans le tourisme composé d’hôteliers, de guides touristiques, de restaurateurs et d’administrateurs vont, 48 heures durant, réfléchir en vue de renforcer leurs capacités.
Selon Luc Ouédraogo, directeur générale du tourisme, il s’agit de réfléchir sur les loisirs touristiques afin d’avoir une feuille de route qui va permettre de travailler pour le développement desdits loisirs au Burkina Faso. « Nous allons échanger sur les concepts de loisirs touristiques pour avoir un chronogramme de mise en œuvre des ces loisirs et surtout demander l’appui des autorités locales pour pouvoir dégager des espaces pour ces loisirs et ce, à cause de la situation sécuritaire du pays », a-t-il mentionné.
Avoir des loisirs à proximité ou même à l’intérieur des grandes villes dit-il, permet de rester chez soi et se distraire. Pour ce faire, ajoute-t-il, les réflexions des communicateurs seront orientées sur le concept de loisirs touristiques puis feront cas des exemples de loisirs réussit dans certains pays avant d’évoquer le cas spécifique du Burkina Faso.
Quant à Noufou Compaoré l’un des communicateurs, il estime que les jardins et les espaces vert sont abandonnés, pourtant l’on peut créer des activités autour de ces espaces pour permettre aux résidents de pouvoir profiter largement des loisirs touristiques de ces espaces.
Des inquiétudes telles que les contraintes liées à l’espace, les informations sur le terrain et que faire pour développer cet espace, vue qu’il est délabré et abandonné seront abordés au cours de cet atelier, foi de Noufou Compaoré qui propose à cet effet, que l’on travaille de concert avec les communes, d’exiger au niveau des mairies une cellule de gestion du tourisme afin que le conseil municipal veille à ce que les espaces verts et les jardins publics soient aménagés et rétrocédés au privé.
Selon lui, l’état doit faire des études de marché pour savoir comment faire pour accompagner les opérateurs privés, en mettant à leur disposition des fonds pour aménager lesdits espaces. Car pour lui, aménager un espace régénère l’atmosphère, crée un climat de sécurité pour les riverains et à la limite, les gens ne se déplaceront pas très loin pour pouvoir assouvir leur besoin de loisir.
LD