Ce jeudi 26 septembre 2024 a été un jour spécial pour les noirs et blancs du Racing Club de Bobo-Dioulasso. Toutes les composantes du club se sont retrouvées sur leur terrain d’entraînement, logé dans l’ex hippodrome de la ville. Il s’agit de reproduire dans un grand format la réplique de la rencontre entre le PCA, le comité directeur, le coach et les joueurs tenu le dimanche 22 septembre dernier.
Les supporters sont là cette fois-ci. Tout a démarré comme d’habitude avec une séance d’entraînement sous la houlette du coach Albert Frédéric Bambara. Les supporters sont venus nombreux pour être témoin de la nouvelle vision du club.
El hadj Baba Dayo, PCA du RCB ; Souleymane Guira dit Soul pressing la personne ressource du club ; Ousmane Coulibaly, président du comité directeur du club, tous étaient là face aux joueurs, supporters, anciens joueurs et encadrement technique.
Les mêmes engagements ont été pris. Le RCB est un grand club mythique. Cette année, il est appelé à jouer les premiers rôles dans le championnat national qui démarre le 04 octobre 2024. Les dirigeants l’ont encore martelé : « Nous n’aimons pas les défaites »
Les promesses annoncées sont rappelées devant l’assemblée. Le PCA a exhorté les supporters à soutenir l’équipe jusqu’au bout. Il pense d’ailleurs que c’est à travers le RCB qu’on mesure le football Burkinabè.
Les anciens joueurs sont présents pour le confirmer à l’image de Aboubacar Traoré dit Lato. L’ambiance est bon enfant. Dirigeants, encadrement technique, joueurs, supporters sont sur la même longueur d’onde. Lors de la première journée, le RCB croise Rahimo FC.
Les dirigeants et les joueurs exigent une victoire pour mieux rentrer dans la compétition. Avant de se séparer du public, Baba Dayo a tenu à insister sur l’indépendance du RCB. « Nous ne devons pas céder cette équipe à qui que ce soit. Le RCB reste le RCB », martèle-t- il.
Un engagement des dirigeants du club qui n’a laissé indifférent les joueurs mais aussi l’encadrement technique. « Nous savons maintenant que nous ne sommes pas des orphelins » se sont-ils réjouis.
Ben Idriss Koné/Ouest Info