«Conte et environnement». C’est sous ce thème que se tient à Bobo-Dioulasso du 26 au 31 décembre 2018, la 22ème édition du festival international de contes, «Yeleen».
C’est en 1997 que ce festival a été initié par l’association la «Maison de la parole».
Depuis lors, il réunit chaque année à Bobo-Dioulasso dans la dernière semaine du mois de décembre, plusieurs conteurs venus des quatre coins du monde
L’objectif recherché est de professionnaliser le domaine du conte par le renforcement des compétences des conteurs.
C’est aussi une manière pour l’association de créer un cadre de rencontres et d’échanges entre praticiens des arts du récit et ceux d’autres disciplines artistiques; de renforcer l’accès des populations à la culture; de stimuler le goût et la pratique du conte chez les jeunes.
Lumière en langue Bambara, «Yeleen» se veut une tribune pour la promotion et la valorisation de la littérature orale, du conte africain et particulièrement celui du Burkina Faso.
Pour cette édition qui se tient autour du thème « contes et environnement », ce sont des conteurs venus de la Côte-d’Ivoire, du Mali, du Bénin, du Niger, de la France et de la Belgique en plus du Burkina Faso qui conteront à travers des quartiers de la ville de Bobo-Dioulasso.
Cette édition selon l’administrateur général de l’association Abdoulaye Ouattara, connait beaucoup d’innovations. « Cette année, il y’aura des contes qui seront livrés sous formes de musique » a-t-il dit avait d’annoncer une soirée de levée de fonds pour la construction d’un centre qui portera le nom Sotigui kouyaté.
Pour sa part, le parrain, par la voix de son représentant Michel Badiara, salue l’initiative mais surtout le choix du thème de cette édition qui selon lui, est interpellateur. « Tous les contes se passent dans un environnement. Le thème de cette édition du festival à mon sens, interpellateur cela permettra à la nouvelle génération de prendre conscience de l’importance de l’environnement et le protéger » a-t-il affirmé.
Naon Djénéba (stagiaire)