La 5ème édition du festival des arts du cirque de Bobo-Dioulasso s’est tenue du 11 au 16 novembre 2019 à l’institut français (IF) de ladite ville. Au menu des activités, plusieurs prestations de troupes nationales et étrangères.
Tribune pour les praticiens de cet art d’exprimer à volonté leurs talents, ce festival qui est à sa 5ème édition, a pour principal but la valorisation et la promotion de l’art du cirque en Afrique.
Ont pris part à cette édition du festival des arts du cirque de Bobo-Dioulasso, plusieurs troupes venues du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Niger, de la France, de la Suisse, du Togo en plus du Burkina Faso qui présente à lui-seul, trois troupes.
Au menu des activités de cette édition, l’initiation des enfants aux arts du cirque ; des plateaux d’animations où toutes les troupes participantes ont fait montre de leur savoir-faire au profit des enfants de la ville, l’objectif étant de leur permettre de découvrir cet art et se l’approprier et ce, dans la perspective de le pérenniser.
Du reste, ce festival vise selon Soumaïla Pakotogo, président du comité d’organisation de cette édition, à créer un cadre d’animation au profit des enfants de Bobo-Dioulasso.
L’idée est aussi souligne-t-il, de faire la promotion du cirque dans la ville qui se présente comme la capitale culturelle du pays. A travers cette initiative, les organisateurs de ce festival veulent faire du Burkina Faso particulièrement Bobo-Dioulasso, la capitale du cirque africain car disent-ils, « c’est un art peu développé sur le continent ».
Une initiative saluée par plus d’un notamment le président du conseil régional des Hauts-Bassins, Célestin Boyo Koussoubé par ailleurs parrain de cette édition. Au regard de la noblesse de l’initiative, il n’a pas manqué d’exhorter la commune à s’investir pleinement dans l’organisation de l’activité pour les éditions à venir pour que la ville de Bobo-Dioulasso soit « la première ville de cirque en Afrique ».
Convaincu que ce festival permet de découvrir des talents locaux dans ce domaine en vue de leur promotion, Bourahima Fabéré Sanou estime qu’il consolide également la ville dans sa position de capitale culturelle.
Conscient donc de l’importance de ce festival, le bourgmestre de Bobo se porte ambassadeur de l’évènement culturel en rassurant que la commune fera tout pour qu’il puisse se tenir chaque année.
Abdoulaye Sanon