La 7ème édition du Festival de danse et de musique traditionnelles de Colsama (Festico) s’est tenue, du 1er au 03 mars 2024 au secteur 29, quartier Belleville dans l’arrondissement 7 de la commune de Bobo-Dioulasso.
Organisé par l’association « Woka-Kuma » en partenariat avec l’arrondissement 7 de la commune de Bobo-Dioulasso, ce festival se veut être une tribune d’expression culturelle et artistique.
Devenu un des phares évènements culturels de la ville de Sya au fil des ans, le Festival de danse et de musique traditionnelles de Colsama (Festico) est une manifestation artistique qui entend par la danse et la musique du terroir participer à l’édification et au renforcement de la cohésion sociale durable entre les acteurs culturels.
Mais au-delà, promouvoir le vivre-ensemble entre les Burkinabè. C’est du reste, en substance, ce qu’ont laissé entendre les premiers responsables de ce festival. Pour eux, l’initiative de ce festival est en quelque sorte un soutien aux initiatives gouvernementales de promotion de la diversité culturelle que regorge le Burkina Faso.
Ainsi, pour cette année (7ème édition), c’est sous le thème « l’art de la scène face aux défis sécuritaires et humanitaires » que s’est tenue le Festico. Un thème qui, de l’avis de Mahamadi Sinka, président de l’Association Woka-Kuma Burkina, s’inscrit « en droite ligne avec les réalités actuelles du Burkina Faso ».
Par cette thématique, il s’est agi selon lui, de lancer un message fort à l’ensemble des Burkinabè pour qu’ils soient à l’affût pour la victoire prochaine sur l’ennemi commun qu’est le terrorisme et ce, à travers la culture de façon générale.
72 heures durant, le Festico 2024 s’est articulé autour d’activités majeures telles que des soirées de danse et de musique traditionnelles, une exposition des mets locaux et de boissons, le tout parachevé par une cérémonie de remise d’attestation de reconnaissances à des personnalités qui auront contribué à rehausser l’éclat de cette édition.
Représentant le Ministre de la culture, Amadou Belem chargé de mission du ministère de la culture ainsi que Abdoul Karim Sango, ancien ministre de la culture ont tous salué l’Association Woka-Kuma Burkina pour cette initiative réussie. Ils ont, à cet effet encouragé les premiers responsables de l’association et les ont invités à maintenir le flambeau pour une pérennisation des expressions culturelles locales.
« Il faut encourager les premiers responsables de ce festival au regard du travail abattu pour magnifier la culture burkinabè. Si nous savons tous d’où nous venons, nous pourrons relever les défis de développement », a fait savoir Abdoul Karim Sango.
Diakalia Siri/Ouest Info
Super cool comme activité bon vent pour la suite on vous croit on vous suit