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Développement endogène du Burkina: après Ouaga, le citoyen du renouveau mène la réflexion à Bobo

L’organisation de la société civile burkinabè, citoyen du renouveau, a organisé à Bobo-Dioulasso le samedi 23 novembre 2019, un forum au cours duquel les échanges ont porté sur l’élaboration d’une politique économique pour un développement endogène du Burkina Faso.

Tout a en effet, débuté le 1er octobre 2019 à Ouagadougou avec la tenue d’un symposium. A l’occasion, les participants, dans l’optique de « repenser un renouveau de la politique économique au Burkina Faso », ont fait l’état des lieux de la politique économique menée au Burkina Faso au cours des décennies passées avant de définir des objectifs finaux, intermédiaires et opérationnels d’une politique économique pour le pays.

Après avoir identifiés des instruments et des mesures devant permettre d’atteindre les objectifs définis, ils ont élaborés un projet de document de référence pour un développement endogène au Burkina Faso et ce, en plus de la feuille qui précise les actions à développer.

Chacun est invité à contribuer de ses propositions au développement endogène du Burkina Faso

C’est dans l’optique donc de présenter le projet de document aux acteurs des autres région en vue de recueillir les suggestions dans la perspectives de son enrichissement qu’a été organisé le forum de Bobo-Dioulasso qui a réunit des participants venus des trois (03) provinces de la région des Hauts-Bassins.

A Bobo-Dioulasso, les échanges ont principalement porté sur le développement industriel. Bobo-Dioulasso et la région des Hauts-Bassins en général regorgeant d’énormes potentialités en matière de développement industriel ; cette réflexion, à en croire Lancina Ky, un des communicateur ; va consister à dire comment, de manière endogène, cette structure peut contribuer au renouveau industriel dans la zone de Bobo-Dioulasso, car le citoyen renouveau dit-il, est juste une structure ayant décidé d’apporter sa contribution à la réflexion pour le développement du Burkina Faso dans son ensemble.

Dans cette réflexion ajoute-t-il, il s’agit de voir comment faire pour que l’ensemble des citoyens prennent à cœur la question du développement. A cela, il propose à chacun de contribuer d’une manière constructive à la réflexion pour l’élaboration de politiques et des programmes de développement économiques. Il informe par la même occasion les participants que toute idée est la bienvenue afin qu’ensemble, des actions concrètes soient trouvées pour le développement de notre pays.

Selon Barthélémy Tenkodogo, secrétaire général (SG) représentant le président du citoyen du renouveau, il faut changer les habitudes. « Il faut changer la façon de faire. A partir de nos forces, nos cultures, nos réalités, nous devons pouvoir proposer quelque chose d’intéressant » dit-il.

Pour y arriver, conseille-t-il, il faut faire une halte pour savoir le niveau atteint à ce jour, quelles sont les difficultés, que proposer comme perspectives afin de pouvoir sortir ce pays de cette situation. Si l’exploitation des moyens endogènes avaient permis au Burkina Faso d’attendre l’auto-suffisance alimentaire, ce dernier pense qu’en poussant les réflexions, l’on peut trouver des pistes pour faire du Burkina, « un pays où tous mange à sa faim, se soigne convenablement, travaille parce que l’industrie fonctionne».

Le ministre a posé avec des responsables du citoyen renouveau

Membre du conseil d’orientation de ce mouvement associatif, le ministre du commerce Harouna Kaboré a indiqué dans son allocution que l’économie du Burkina Faso est basée essentiellement sur l’agriculture et l’élevage qui sont non seulement caractérisés par une exploitation familiale, artisanale et rurale mais aussi et surtout, « dépendant fortement de l’éternel recommencement des saisons marquées aujourd’hui par des infidélités de la pluviométrie elle-même corollaire du changement climatique ».

Aussi, regrette-t-il que le secteur privé, censé être le fer de lance du développement endogène reste marqué par sa faiblesse et constitué à majorité par les Petites et Moyennes Entreprises (PME) évoluant dans l’informel dont la plupart meurt dans leur enfance.

En sus, à en croire le ministre, la question du chômage pose celle de l’adéquation de la formation avec les besoins du marché de l’emploi, d’où la nécessité d’une réflexion profonde mais surtout féconde s’impose « à l’effet d’inventer des solutions pour un développement endogène et inclusive et fournir des perspectives d’avenir plus rassurantes à nos populations« .

LD

La rédaction
La rédaction
Ouest Info est un média en ligne basé à Bobo-Dioulasso dans la région de l’Ouest du Burkina Faso.

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