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Des producteurs de coton du Burkina exigent le retour immédiat à la culture du coton génétiquement modifié couramment appelé coton Bt. Pour ces derniers, le coton 100% conventionnel regorge un certain nombre de difficultés, entre autres, la mauvaise qualité de la semence, la baisse de rendement, donc de la production. Soutenus par le Collectif Citoyen pour la Science et le Développement Durable (Csdd), ils ont organisé un point de presse le samedi 26 janvier 2019 à Bobo-Dioulasso pour prendre l’opinion nationale à témoin sur ce qui pourrait advenir de la filière coton au Burkina si le coton 100% conventionnel n’est pas abandonné au profit du coton Bt.
Des producteurs de coton réunis autour du Collectif Citoyen pour la Science et le Développement Durable (Csdd) ne veulent plus entendre parler de coton conventionnel au Burkina Faso.
Ils dénoncent la production jugée difficile du coton 100% conventionnel qui demande beaucoup plus de traitement en pesticide que le coton BT.
Pour Amadou Sessouma, producteur de coton à N’Dorola, la suspension du coton Bt et le retour à la culture du coton 100% conventionnel au Burkina Faso, ne semble pas avoir eu l’assentiment des producteurs de coton. Ils exigent de ce fait, sa suspension et le retour au coton BT.
Pour ces derniers, le coton Bt a plus d’avantage que le coton 100% conventionnel. Cela pourrait se justifier selon eux, par la baisse considérable de la production nationale depuis « le retour au coton conventionnel ».
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Face à cette situation qualifiée de catastrophique et pour sauver la filière coton, François Traoré, ancien président de l’unpcb demande la démission du DG de la Sofitex et de l’actuel président de l’UNPCB qui selon lui, sont la raison du maintien du coton conventionnel, donc de la baisse de la production cotonnière.
Depuis le retour du coton conventionnel au Burkina en lieu et place du coton Bt, de nombreux paysans abandonnent la culture de l‘or blanc.
C’est le cas, des producteurs de N’Dorola et de Kourouma dans la province du Kénédougou qui ont abandonné la culture du coton conventionnel durant la campagne cotonnière 2018-2019.
C’est donc dire que le mal est profond au sein de cette filière et si rien n’est fait, l’or blanc du Burkina Faso risque de mourir de sa belle mort.
Sotouo Justin Dabiré