Le Comité Interprofessionnel de l’Anacarde du Burkina Faso (CIAB) a, au cours d’une cérémonie, procédé à l’installation de son nouveau président. C’était dans la soirée du mardi 11 janvier 2022 à Bobo-Dioulasso au cours d’une cérémonie en présence de plusieurs acteurs de la filière.
Ibrahim Sanfo est désormais le président du Comité Interprofessionnel de l’Anacarde du Burkina. Il a pris ses fonctions le 11 janvier 2022 à l’occasion d’une cérémonie de passation de charge.
Aminata Koné, la présidente sortante n’a pas manqué de saluer les efforts de tous les acteurs qui ont permis d’engranger des résultats au profit du développement de la filière anacarde du Burkina.
Ainsi, elle a exprimé ses sentiments de mission bien accomplie. « En 6 années passées à la tête du CIAB, je peux dire que c’est une mission remplie. En termes de bilan, je ne peux cependant pas dire que tout a été satisfaisant. Ce n’est pas à moi de le faire, du moins. Je pense que c’est aux autres acteurs et tous ceux avec qui nous avons travaillé d’apprécier ce que nous avons fait. Je pense que les témoignages faits dans cette salle doivent nous permettre tous d’apprécier» a-t-elle indiqué.
A-t-elle ainsi passé le témoin à son successeur à qui elle souhaité bonne mission.
Président entré, Ibrahim Sanfo a une vision pour la filière. « La production doit être quantitative et qualitative. Je ne dirai pas que la production du Burkina est en retard, mais lorsqu’on la compare à celle des autres pays, nous sommes de petits producteurs. Il faudrait également améliorer les conditions de travail car quoi qu’on dise, il n’y a jamais de satisfaction totale. C’est un énorme défi pour moi que la filière anacarde ait une grande renommée dans le monde et que le consommer local prenne de plus en plus d’ampleur» a déclaré le nouveau président du CIAB.
De son plan d’actions, on peut retenir entre autres la construction de la maison du cajou qui va permettre de rassembler les acteurs dans une seule maison; de se frotter tous les jours et de pouvoir échanger.
L’autonomisation financière à travers l’opérationnalisation de la contribution forfaitaire et les assises nationales sur le cajou sont d’autres objectifs que s’est fixé Ibrahim Sanfo.
Si le CIAB arrive à réaliser plus que ce qui se faisait d’habitude, ça sera un très grand pas de plus pour le Burkina Faso selon les principaux acteurs de la filière.
Créé en 2015, le CIAB est la plateforme de concertation des trois maillons de la filière à savoir l’Union nationale des producteurs d’anacarde du Burkina (UNPA-BF), l’Association nationale des transformateurs d’anacarde du Burkina Faso (ANTA-BF) et l’Union nationale des commerçants et exportateurs d’anacarde du Burkina Faso (UNCEA). Depuis sa création, il était jusque-là, dirigé par Minata Koné.
Linda Maïssar GUEYE / Stagiaire (Ouest-info.net).