L’exportation de la noix brute de cajou est suspendue au Burkina Faso jusqu’à nouvel ordre. Ainsi en a décidé le gouvernement.
Bien que prise dans un souci de protection et de développement de la transformation locale, cette décision « provoque de vives réactions notamment chez les producteurs, commerçants et exportateurs qui voient en cette culture, une culture une source essentielle de revenus ».
C’est le président du comité interprofessionnel de l’anacarde du Burkina Faso (CIAB) qui l’a signifié dans une note.
Une note dans laquelle Ibrahim Sanfo, président du CIAB, dit comprendre les inquiétudes et les frustrations des uns et des autres. Mais les appelle-t-il à la sérénité, à l’unité et à la cohésion.
« Nous comprenons les inquiétudes. Nous connaissons les frustrations. Mais nous vous en appelons à la sérénité, à l’unité et à la cohésion. Car, c’est dans les moments de tension que notre capacité de rester unis est mise à l’épreuve. C’est dans les périodes d’incompréhension que le dialogue doit primer sur la division » a-t-il souhaité.
Et de rappeler que l’avenir de la filière repose sur la capacité collective des acteurs à dialoguer, à proposer, à écouter et à construire « ensemble des solutions durables ».
Ouest Info
