Les Forces armées nationales (FAN) du Burkina Faso ont commémoré, ce vendredi 1er novembre 2024, leur 64e anniversaire. Dans la région des Hauts-Bassins, cette commémoration, placée sous la présidence de la gouverneure Mariama Konaté, a été essentiellement marquée par la décoration de 76 militaires pour services rendus à la nation.
Quatre (04) médailles d’honneur militaire, 64 médailles militaires, deux médailles de la Croix de combattant, trois (03) médailles d’honneur des sapeurs-pompiers avec étoile d’argent et trois (03) médailles commémoratives avec agrafe Soudan ont ainsi été décernées.
Un moment de joie et de satisfaction pour ces derniers qui voient en ce geste, une invite à plus de travail et d’engagement pour la libération du territoire national. « C’est un sentiment de joie qui nous anime d’être choisis parmi nos pairs pour recevoir cette distinction. C’est en même temps un appel à persévérer dans l’accomplissement de nos missions », a laissé entendre l’adjudant Aramatou Traoré, porte-parole des récipiendaires.
La libération du territoire national était d’ailleurs au cœur de cette commémoration. D’où le thème, « forces armées nationales, plus que jamais loyales, engagées et déterminées pour la libération du territoire national dans l’affirmation de la souveraineté et de l’indépendance du Burkina Faso ».
A travers ce thème, les FAN selon le discours du ministre de la Défense, lu par le chef de bataillon Lassané Porgo, commandant de la 2è région militaire, veulent réaffirmer leur serment de fidélité à l’aspiration des Burkinabè « qui est de vivre fiers, épanouis et libres de toute chaîne de domination et de forces d’aliénation manifestes ». « Le message des forces armées nationales est clair et sans ambigüité quelconque : nous renouvelons notre détermination, notre lien fusionnel et notre fidélité à notre chère patrie. Nous réaffirmons notre engagement à parachever le combat que nos illustres devanciers ont enclenché pour la libération totale du territoire national », a-t-il indiqué.
Aussi, invite-t-il les populations à toujours célébrer leurs victoires face à l’ennemi et à chanter les louanges des martyrs lorsqu’ils tombent les armes à la main. « Ne laissons pas le désarroi et les lamentations saisir notre mental lorsque nos combattants deviennent des martyrs, car cela n’honore pas leur sacerdoce », a-t-il laissé entendre avant de rappeler que sur le terrain de la lutte pour la reconquête du territoire, 2025 sera décisif.
Ouest Info