Des étudiants de la promotion 2019-2020 de Lettres Modernes de l’Université Nazi Boni (UNB) ne sont pas contents du rejet de leurs dossiers par le Fonds National pour l’Education et la Recherche (FONER). Ils se sont mobilisés dans la matinée de ce lundi 27 février 2023 devant l’antenne régionale de Bobo-Dioulasso pour manifester leur mécontentement.
Ce sont des étudiants mécontents qui ont pris d’assaut la cour de l’antenne régionale du FONER de Bobo-Dioulasso dans la matinée de ce lundi 27 février 2023. Pour cause, le rejet de leurs dossiers de prêt par le fonds. Pourtant, clament-ils, des étudiants de la même promotion inscrits dans d’autres filières ont bénéficié du prêt dans les mêmes conditions. Chose qu’ils disent ne pas comprendre. Pour eux, cette décision relève du « deux poids, deux mesures ».
Face à cette situation, les étudiants mécontents disent avoir engagé des pourparlers avec le directeur régional du FONER. Des échanges qui se sont montrés infructueux. « Suite au rejet de nos dossiers, nous sommes rentrés en contact avec le directeur régional du FONER pour mieux comprendre la situation. De nos échanges, il nous a fait comprendre que la décision du rejet de nos dossiers venait d’en haut. Or certains de nos camarades d’autres filière qui sont de la même promotion que nous ont bénéficié du prêt. Nous trouvons cela injuste », explique Gaston Sanou.
Pour ce dernier, si rien n’est fait, lui et ses camarades entendent rester mobilisés jusqu’à obtenir gain de cause. « Si une suite favorable n’est pas donnée à notre demande avec des justifications qui sont claires, nous allons continuer à manifester. Cela pourra même nous amener jusqu’à bloquer les guichets pour empêcher les autres dépôts », prévient Gaston Sanou.
Sur place, avons-nous tenté d’avoir la version du directeur de l’antenne régionale du FONER mais ce dernier était absent de son bureau.
Précisons que les manifestants du jour sont tous des étudiants en fin de premier cycle universitaire. Pour eux cette lutte n’est pas dans leur seul intérêt mais c’est aussi une lutte qui vise les intérêts des promotions à venir.
Sita Guitti (stagiaire)/Ouest Info