Le lundi 16 janvier 2023, un groupe essentiellement composé d’étudiants était face à la presse à Bobo-Dioulasso. Objectif, présenter à l’opinion, Faso Sinignassigui (FASI), une nouvelle association qui a pour but la promotion de la cohésion sociale. C’était en présence de plusieurs membres de la nouvelle association.
Faso Sinignassigui (FASI). Il faut désormais compter avec cette structure dans l’environnement associatif bobolais. Créée par un groupe de jeunes majoritairement étudiants, cette association se donne pour mission de cultiver la paix entre les différentes communautés du pays par la promotion de la cohésion sociale. C’est du moins l’essentiel que l’on peut retenir de la conférence de presse animée par les leaders de la nouvelle association.
Selon Brice Tarnagda, president de FASI, cette initiative est née de l’évolution du contexte sociopolitique burkinabè marqué par des messages issus des réseaux sociaux qui menacent dangereusement les fondements du vivre ensemble au Faso.
Il estime que chaque burkinabè doit faire preuve de tolérance et de pardon, socle d’une cohabitation pacifique. La situation du pays selon les conférenciers, commande que les différents acteurs sociaux et politiques taisent leurs petites querelles afin de rassembler leurs partisans autour du combat pour le retour à la paix. C’est selon eux, une manière d’activer sa fibre patriotique.
Pour ce faire, Brice Tarnagda et ses camarades ont invité les leaders coutumiers et religieux à s’impliquer davantage dans la sensibilisation des uns à l’acceptation des autres. Ainsi, ils promettent engager FASI dans la guerre contre l’insécurité mais sur le front de la sensibilisation des populations sur la nécessité et l’importance du dialogue pour le retour à une paix durable. Invitent-ils donc les jeunes à adhérer massivement à l’association afin qu’elle puisse ratisser large dans l’accomplissement des missions qu’elle s’est assignée.
Les conférenciers du jour n’ont toutefois pas manqué de rendre hommage aux forces de défense et de sécurité qui ont jusque-là permis au Burkina Faso de continuer à exister.
Pour eux la nouvelle dynamique insufflée par le Capitaine Ibrahim Traoré donne des raisons d’espérer que la victoire contre le terrorisme n’est plus loin. Il suffit maintenant, suggère Brice Tarnagda, que chaque burkinabè s’engage d’une manière ou d’une autre pour accompagner le processus engagé.
Moussa Koné/Ouest Info
