Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc SORGHO, a poursuivi son périple sur les chantiers en cours de réalisation dans l’Ouest du pays. Dans l’après-midi du jeudi 6 mars 2025, il s’est rendu sur le chantier de bitumage de la route Gaoua-Batié. Il était accompagné du gouverneur de la région du Sud-Ouest, Siaka BARRO, ainsi que d’une forte délégation des forces vives de la région.
C’est aux environs de 16h que le ministre a entamé la visite du chantier, long de 68,5 km. Au point kilométrique zéro (PK0), la mission de contrôle a présenté l’état d’avancement des travaux.
Au 6 mars 2025, le taux d’exécution physique du chantier est de 40 %, alors que 65,75 % du délai contractuel a déjà été consommé. Parmi les réalisations enregistrées, on note la construction de 72 dalots, sur un total prévu de 81 ouvrages.
Les terrassements, la plateforme, le dégagement et la libération des emprises sont également terminés, tandis que la fondation, la couche de base, les forages et l’implantation de clôtures sont en cours d’exécution.
Malgré ces avancées, le ministre Adama Luc SORGHO s’est montré insatisfait. Sur le terrain, il a constaté que plusieurs ouvrages réalisés ne sont toujours pas raccordés. Ce qui l’irrite davantage. « Je ne suis pas d’accord. La population souffre sur cet axe », a-t-il déclaré avec fermeté.
Face à cette situation, le ministre a exigé que l’entreprise double ses effectifs et travaille en continu, de jour comme de nuit, afin d’accélérer le rythme. Concernant le dépassement du délai, il a annoncé l’envoi d’une mission de l’Inspection générale des services pour un audit approfondi du projet.
Le gouverneur de la région, Siaka BARRO, a, au nom des populations du Sud-Ouest, félicité le ministre des Infrastructures et du Désenclavement pour cette visite, qui constitue une source d’espoir et de réassurance quant à la livraison des chantiers dans les délais et avec la qualité requise. M. BARRO a également souligné les désagréments subis par les populations.
De leur côté, la mission de contrôle et l’entreprise disent avoir pris bonne note des remarques du ministre.
André Élisée, représentant de l’entreprise, a notamment soulevé la question de la non-disponibilité des matériaux, qui constitue selon lui un facteur de retard majeur.
DCRP/MID
Ouest Info
