La structure de gestion des marchés de Bobo-Dioulasso (SGM) est dissoute au profit la structure de gestion des équipements et infrastructures marchands (SGEIM). Ainsi en a décidé le conseil municipal de Bobo-Dioulasso.
Si pour le maire Bourahima Sanou cette émane de la volonté du conseil municipal de veiller à ce que « toutes les mesures soient prises pour la bonne gestion des infrastructures marchandes », les commerçants, ou du moins, une partie des commerçants quant à eux, n’entendent pas cela de cette oreille.
Pour eux, il est clair qu’à travers la structure de gestion des équipements et infrastructures marchands (SGEIM), le maire de la commune de Bobo-Dioulasso veut avoir une main mise sur la gestion les ressources générées par le marché.
« Le marché de Bobo engrange près de 300 millions par an. Depuis notre élection en 2017, l’ex directeur de la SGM, le sieur Barry Hamadou et son acolyte de maire de la commune de Bobo-Dioulasso, ont fait des pieds et des mains, pour nous empêcher de voir clair dans la gestion de cette manne financière » s’est convaincu Moustapha Léga, secrétaire général du comité de gestion du marché (CGM) lors de la conférence de presse tenue le 15 août dernier.
Faux ; rétorque le maire Bourahima Sanou qui à son tour, accuse les commerçants de n’être pas en règle de leurs obligations vis-à-vis de la commune de Bobo-Dioulasso. « Les commerçants (la SGM) n’ont jamais payé ce qu’ils doivent à la commune à savoir une part fixe de 15 millions de francs cfa par an et 30% du bénéfice réalisés ».
D’où la nécessite pour le maire, de mettre de l’ordre dans la gestion du marché afin de faire profiter les ressources qui y sont générées à la commune car le marché avant tout, dit-il, « appartient à la commune« .
JK