Le lancement officiel des travaux de réalisation des forages profonds de 500 à 1000 mètres du Programme d’approvisionnement en eau et assainissement (PAE) est intervenu dans la matinée du samedi 1er février 2025 à Sourkoudougou dans la commune de Bama. Lancé en présence de plusieurs membres du gouvernement, le programme vise à rendre disponible des points d’eau potable pour les populations des localités bénéficiaires tout en renforçant les connaissances sur la gestion intégrée des ressources en eau au Burkina Faso. L’activité s’est tenue en présence du directeur de cabinet du chef de l’État, le Capitaine Martha Céleste Anderson Médah.
Des forages profonds de 500 à 1000 mètres. C’est ce qui est prévu dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’approvisionnement en eau et assainissement (PAE). Ainsi huit (08) localités des régions des Cascades et des Hauts-Bassins bénéficieront de ces forages profonds qui promettent une eau potable de qualité de manière pérenne. Ces huit (08) forages seront couplés à huit (08) piézomètres. L’objectif, à terme, est de faciliter l’accès à l’eau aussi bien en milieu urbain en milieu rural.
Sourkoudougou est alors la localité choisie pour le démarrage des travaux de réalisation des huit (08) forages profonds par le programme dans les deux régions de l’ouest du Burkina Faso.
Fidèle Koama est le coordonnateur du Programme d’approvisionnement en eau et assainissement (PAE). Il a précisé que la mise en œuvre du programme est une occasion de disposer d’informations fiables sur les ressources en eau au Burkina Faso. Elle permettra aussi de développer des compétences humaines nécessaires à la pérennité des services d’approvisionnement en eau potable au Burkina Faso. Ces objectifs couplés à l’amélioration en accès à l’eau potable et à l’assainissement concourent au bien-être des burkinabè et cadrent avec le point 6 des objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030.
Pour ce faire, toutes les dispositions sont prises selon Fidèle Koama. « La réalisation de ces travaux d’une importance capitale implique plusieurs structures notamment l’entreprise responsable des travaux de forages; le bureau chargé des diagraphies; l’Université Joseph Ki-Zerbo; le Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB) chargé de la description et de l’interprétation des différentes roches qui seront traversées et l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement chargé de travailler sur la question de la recharge des aquifères. La participation des acteurs du monde scientifique permettra de capitaliser l’ensemble des données qui seront collectées pour une meilleure connaissance des réserves en eau disponible, exploitable et d’élaborer des outils de gestion tels que des modèles hydrogéologiques et de gestion des ressources en eau », le coordonnateur du PAE a levé un coin de voile sur le solide dispositif technique et scientifique qui est mis en place pour encadrer la mise en œuvre de ce gigantesque et ambitieux programme d’accès à l’eau potable et à l’assainissement.
Ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, Roger Barro a prononcé un discours au nom du président du Faso. Dans cette allocution, il a souligné que les forages profonds de 500 à 1000 mètres sont une première au Burkina Faso. Pour lui, le PAE est l’expression de la volonté du gouvernement d’améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement au Burkina Faso.
Il a rassuré que la réalisation des huit (08) forages profonds couplés à huit (08) piézomètres dans les Cascades et dans les Hauts-Bassins sont le début de concrétisation d’une large ambition du gouvernement de transformer les défier des burkinabè en opportunités en matière d’accès durable à l’eau potable.
Pour ce faire, le ministre a invité les populations bénéficiaires à entretenir les ouvrages et à les générer de manière efficiente pour leur durabilité.
Les villages qui bénéficieront des forages profonds du PAE sont Mina, Banzon, Léguéma, Bana, Mangafesso, Sourkoudougou, Desso, Moussodougou. Comme prévu, dans dix-huit (18) mois, les localités concernées auront certainement accès à l’eau potable de manière pérenne.
Abdoulaye Tiénon/Ouest Info