La date du 13 décembre est connue de part le passé pour ses mouvements d’humeur dans les établissements scolaires. A Bobo-Dioulasso, l’année 2019 ne déroge pas à la règle malgré les appels du ministère de l’enseignement. Au lycée National de Bobo (LNB), les cours ont été perturbés ce jour 13 décembre 2019 par un groupe d’individus motorisé, habillé en tenue kaki.
« Une dizaine de personnes, sur des motos et habillées en tenue scolaire (kaki), ont fait irruption au LNB ce matin du 13 décembre 2019 pour perturber les cours », a constaté le proviseur du lycée Amadou Dao.
Comme d’habitude dit-il, élèves et enseignants étaient très tôt le matin à l’école. Alors que certains étaient en salle pour les cours, d’autres élèves sont restés dans la cour de l’école comme « s’ils attendaient un événement ».
C’est alors, relate le proviseur, « que nous avons aperçu ces individus habillés en kaki, sur des motos, sacs au dos entrés dans la cour de l’école ». Entre vacarme et acrobaties, ils ont selon le proviseur, fait énormément de bruit avant de s’évader, et ce, après avoir perturbé les cours.
Les enseignants, à en croire le proviseur, sont disposés à dispenser les cours si toutefois dit-il, les élèves regagnaient les salles de classe. Pour lui, le problème se situe au niveau de « l’insouciance » et de « l’inconscience » de certains élèves qui « ne savent pas la portée de tels actes ».
Conscient de l’impact des perturbations sur le cours normal de l’année scolaire, le lycée national à en croire son proviseur, a mis en place un dispositif pour contrer ces genres de situation. « Comme on que le
Il est donc clair selon lui, que les auteurs de ces actes sont des élèves venus de l’extérieur. Qu’à cela ne tienne, le proviseur ne compte pas croiser les bras face à cette situation qu’il trouve inadmissible. « Nous allons mener notre petite enquête. S’il s’avère que les acteurs de ces actes sont ici, le règlement intérieur s’appliquera à eux » a-t-il rassuré.
Il salue par ailleurs les différentes formes de sensibilisation de part et d’autre, car, à l’entendre, c’est le seul mouvement d’humeur enregistré dans son établissement depuis la rentrée scolaire 2019-2020. Du côté des perturbateurs, ils disent réclamer justice pour Norbert Zongo et ses compagnons assassinés le 13 décembre 1998.
LD