Le barrage de Samendéni est prévu pour être exécuté en plusieurs phases pendant 20 ans. Le plan d’eau offre plusieurs opportunités d’affaires dans plusieurs secteurs d’activités.
Dans le domaine agricole, 21 000 ha de terre seront aménagés à terme sur 17 sites identifiés le long du fleuve Mouhoun sur 195 km entre Samendéni et Dedougou ; actuellement 1500 ha de terre sont en cours d’aménagement sur 3 sites.
De même, la portion du cours d’eau du fleuve Mouhoun longue de 195 km sera recalibrée , tout en menant des actions de stabilisation et de protection des berges.
Le barrage de Samendéni permettra également d’ériger une zone AGRO – Industrielle à Bama sur une superficie de 100 ha extensible à 500 ha pour la transformation et la conservation des produits agricoles. Le projet va permettre en termes de spéculations de produire 100 mille tonnes de riz, 150 mille d’autres céréales, 300 mille tonnes de culture maraîchères, 50 mille tonnes de fruits et légumes.
Au niveau de la pêche et de la pisciculture, on attend une production de 1 100 tonnes de poissons en pêche artisanale. Il est aussi prévu la mise en œuvre d’une pêche de type commercial durant toute l’année et la promotion de l’entreprenariat dans le domaine de la pêche, à travers d’une station aquacole.
Dans le domaine de l’élevage, Samendéni contribuera considérablement à l’amélioration de la production animale par l’accès à l’eau du bétail à travers les couloirs et la production de 25 mille tonnes de fourrage, 2 millions de litres de lait 1800 tonnes de viande et de résidus de récolte.
Dans le secteur de l’énergie et de l’industrie , le barrage permettra la création d’une zone agro – Industrielle constitué d’unité de transformation des produits agricoles , pastoraux et halieutiques et l’installation d’une centrale hydro-électrique avec deux turbines d’une capacité de production énergétique annuelle de 18 gwh.
Le programme de Développement Intégré de la Vallée de Samendéni (PDIS) a un coût global de 200 milliards financé par 8 bailleurs de fonds.
Depuis la mise en eau du barrage le 07 juillet 2017 il ya eu tellement d’engouement autour des activités de la pêche qu’elles n’ont pas tardées à démarrer dès janvier 2019.
Cette activité a permis la création d’environ 1800 emplois (pêcheurs, transformatrices et mareyeurs) à en croire le ministre des ressources halieutiques qui du reste, estime la capture de poissons à environ 800 tonnes soit une contre valeur de 2 milliards de F CFA distribués aux acteurs.
Biko