Il ne reste plus que 48 heures aux occupants installés anarchiquement sur les emprises des routes nationales à Bobo-Dioulasso pour déguerpir. C’est le délai de grâce qu’accorde le président de la délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso, Laurant Kontogom aux « récalcitrants ». C’était au cours d’une dernière sortie de sensibilisation dans l’après-midi de ce lundi 7 avril 2025 sur la route nationale numéro 1 (RN1).
Le délai de libération des emprises des voies à Bobo-Dioulasso est arrivé à terme. En effet, la commune de Bobo-Dioulasso a lancé en février 2025 une vaste opération de libération des accotements des principales artères de la ville de Sya. En début mars, ce délai a été prolongé d’un mois. Ce lundi 7 avril, le délai est encore arrivé à terme.
Et face au constat du non-respect de la mesure par certains occupants, le président de la délégation spéciale communale, Laurent Kontogom, en collaboration avec l’ensemble des présidents de délégations spéciales d’arrondissements, a décidé de mener une dernière phase de sensibilisation.
A cette occasion, le PDS a accordé un délai de 48 heures pour compter du lundi 07 avril 2025 aux « derniers récalcitrants ». Passé ce délai, « nos services procéderont à un déguerpissement forcé, même si nous ne voudrions pas en arriver à cet extrême », indique le président de la délégation spéciale communale, Laurent Kontogom.
En Rappel, cette initiative a pour but de mettre fin au désordre dans l’occupation du domaine public, assainir les emprises des voies publiques, faire respecter la distanciation entre les lieux de commerce et les caniveaux.
Leïla Korotimi Koté/Ouest Info