La 5è édition du Festival de Musiques et Danses Africaines dénommé « Febaanou » s’est tenue du 03 au 06 avril 2025 à Bobo-Dioulasso sur le terrain de l’école primaire de Kuinima. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Boukary Malgoubri, directeur Régional de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme des Hauts-Bassins.
« Musique et Résilience ». C’est autour de ce thème que s’est tenue la 5è édition du Festival de Musiques et Danses Africaines (Febaanou) du 03 au 06 avril 2025 à l’arrondissement 5 de la ville de Bobo-Dioulasso. Febaanou qui signifie en bwamu « la culture de chez nous », veut promouvoir la musique et la culture locale.
Durant quatre jours (04) de festival, plusieurs activités ont orné le tableau de cette 5è édition du festival. Il s’est agi entre autres, de spectacles de danses traditionnelles et modernes, des prestations musicales traditionnelles et modernes et de la gastronomie.
Soba Mohamed Koéta est le promoteur du festival de musiques et danses africaines. Ce festival vise, selon lui, à contribuer à faire la promotion de la culture africaine qui, pour lui, est en voie de disparition dans la région. « Notre objectif est de faire la promotion de nos cultures africaines. Nous avons constaté que la musique et la danse africaine sont en voies de disparition. Et c’est la raison pour laquelle, nous avons jugé nécessaire d’organiser cette 5è édition pour valoriser les cultures africaines en permettant à nos enfants de prendre conscience de cette culture », a-t-il expliqué le bienfondé de cette 5è édition.
Face aux difficultés organisationnelles, il lance un cri de cœur à l’endroit des bonnes volontés à soutenir ce festival qui œuvre pour la promotion de la culture burkinabè. Pour cette édition les promoteurs disent avoir rencontré de nombreuses difficultés notamment financières. « Cette année, nous n’avons pas eu de partenaires financiers et nous travaillons sur nos fonds propres. Pour des raisons financières nous avons juste invité un seul artiste de la Côte d’Ivoire pour participer au festival. Nous demandons donc aux plus hautes autorités du pays de nous soutenir dans la valorisation de nos cultures africaines. C’est la raison pour laquelle ce festival a été mis en place pour permettre à la population burkinabè de vivre de cette culture traditionnelle », plaide Soba Mohamed Koéta, promoteur du festival de musiques et danses africaines.
Boukary Malgoubri est le directeur régional de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme des Hauts-Bassins. Il n’a pas manqué de saluer la tenue de cet évènement. Il a ainsi félicité et encouragé l’ensemble des membres du comité d’organisation pour l’initiative qui donne une plus-value à la culture dans la région des Hauts-Bassins.
Le thème de cette édition, dit-il, s’inscrit en droite ligne avec la conjoncture actuelle, qui pour lui, appelle tous les burkinabè et l’ensemble des acteurs culturels à s’approprier des mécanismes nécessaires pour surmonter les difficultés actuelles et de contribuer malgré tout à l’épanouissement des populations et à l’économie nationale. « La culture est aujourd’hui au centre des préoccupations majeures des plus hautes autorités de notre pays dans la mesure où chaque burkinabè est appelé aujourd’hui à se réconcilier avec son patrimoine, avec sa culture. En témoigne l’institutionnalisation du mois du patrimoine, des journées des coutumes et traditions et bien d’autres. Et ce type de festival est aussi une belle occasion pour les festivaliers de découvrir le patrimoine d’autres communautés », Boukary Malgoubri a-t-il manifesté un intérêt certain pour le Febaanou 2025.
Notons que le Festival de Musiques et Danses Africaines œuvre pour la promotion de la culture burkinabè. Il a pour but de contribuer à la mise en valeur des cultures africaines et valoriser la diversité culturelle au Burkina Faso.
Abdoulaye Konkombo/stagiaire Ouest Info
