Le ministère en charge des infrastructures a initié un atelier de diffusion du mécanisme de gestion des plaintes (MGP) suivi de l’installation et de la formation des membres des comités de gestion des plaintes (COGEP) dans les villes de Bobo-Dioulasso, Kaya et Ouahigouya. L’ouverture de cet atelier a eu lieu dans la matinée de ce lundi 2 décembre 2024 à la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso.
Prévu se tenir du 02 au 19 décembre 2024, l’atelier de diffusion du mécanisme de gestion des plaintes (MGP) destiné aux acteurs institutionnels suivi de l’installation et de la formation des membres des comités de gestion des plaintes (COGEP) dans les villes de Bobo-Dioulasso, Kaya et Ouahigouya s’est officiellement ouvert ce lundi 02 décembre 2024.
Entrant dans le cadre du projet de mobilité et de développement urbain des villes secondaires (PMDUVS), cet atelier a pour objectif, selon les initiateurs, de mieux faire connaître le projet et de renforcer les capacités des membres des COGEP.
Selon Abel Sawadogo, coordonnateur du PMDUVS représentant le secrétaire général du ministère des infrastructures, le mécanisme de gestion des plaintes (MGP)a été élaboré afin de prévenir l’apparition des conflits et leurs conséquences lors de l’exécution des différents sous-projets.
« Pour opérationnaliser ce mécanisme de gestion des plaintes (MGP), des comités de gestion des plaintes (COGEP), au nombre de 30 et regroupant 192 membres, ont été établis dans toutes les entités administratives communales concernées par le projet. Le mécanisme permettra au PMDUVS de recevoir, d’enregistrer et de traiter rapidement les plaintes et préoccupations liées à la mise en œuvre du projet, afin de favoriser l’adhésion des parties prenantes », explique-t-il.
Présent à cette cérémonie, la président de la délégation spéciale de l’arrondissement 5 de la commune de Bobo-Dioulasso, Etienne Bako n’a pas manqué de remercier les responsables du projet tout en invitant les participants à s’impliquer davantage car, dit-il, « cette activité se veut nécessaire en ce sens qu’il permettra aux différents Comités d’acquérir les connaissances nécessaires pour gérer les plaintes pouvant survenir dans le cadre du Projet de Mobilité et de Développement Urbain des Villes Secondaires (PMDUVS) ».
Du reste, le projet de mobilité et de développement urbain des Villes secondaires (PMDUVS) est le fruit d’une collaboration entre le gouvernement burkinabè et la Banque mondiale. Ce projet, d’une durée de cinq ans (2024-2028), vise à améliorer les infrastructures de transport, à renforcer la sécurité routière, à promouvoir une mobilité durable et inclusive, et à renforcer les capacités d’adaptation et de résilience des populations face aux effets néfastes du changement climatique. 11 000 emplois journaliers dont 50 % pour les personnes déplacées internes seront créées tout au long de la mise en œuvre du projet.
La réhabilitation des routes urbaines ; la construction et la réhabilitation d’infrastructures et de parkings ; la construction d’installations de bus le long de certains itinéraires ; la construction et l’entretien du système de drainage des eaux pluviales ; la réhabilitation et l’amélioration des espaces verts et publics ; la construction et l’équipement de salles de classes supplémentaires et bien d’autres sont entre autres les activités du PMDUVS.
Leïla Korotimi Koté/Ouest Info