Des étudiants de Bobo-Dioulasso, abonnés à la Sotraco, ne sont pas contents de leurs conditions de transport. Des surcharges, des pannes récurrentes, le non-respect des horaires occasionnant des retards, l’état défectueux des bus sont entre autres, les griefs reprochés à la Sotraco par ses clients étudiants.
Ces derniers l’ont bruyamment manifesté dans la matinée de ce 18 novembre 2024 à travers une marche qui les conduit au haut-commissariat où ils sont allés exprimer leur mécontentement au premier responsable de la province. « Nous sommes régulièrement absents ou en retard pour certains du fait des bus. Souvent quand vous voyez comment les étudiants sont accrochés aux bus pour aller à l’école, ça fait pitié. C’est vraiment difficile. Il faut faire quelque chose » ont-ils rapporté au haut-commissaire.
Ce dernier, ayant pris note des revendications des manifestants, promet des mesures pour l’amélioration des conditions de transport des élèves et étudiants dans sa cité. Lesquelles passe selon lui par l’augmentation du nombre de bus d’ici janvier 2025.
Mais en attendant, priorité sera désormais donnée aux des élèves et étudiants tôt les matins pour les lignes qui vont vers les établissements.
Malgré à ces promesses, les manifestants restent tout de même sur leur soif. « L’année passée, nous sommes sortis pour les mêmes causes et c’est la même chose qui nous a été dit. Mais jusque-là, rien. Pire, les choses se sont empirées » restent-ils sceptiques tout en espérant l’amélioration de leurs conditions de transport. Toutefois, menacent-ils de ressortir si après janvier 2025 les choses ne s’améliorent pas.
Ouest Info