Le ministère de l’Administration Territoriale à travers la Direction Générale de la Modernisation de l’état civil a commémoré la 7è journée africaine de l’État Civil ce jeudi 14 novembre 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette journée a été présidée par le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté.
Remise d’actes de naissance, des Cartes Nationales d’Identité Burkinabè (CNIB) et prestations d’artistes ont constitué les temps forts de la commémoration de la 7è journée africaine de l’État Civil à Bobo-Dioulasso. « Renforcer les liens entre l’enregistrement des faits et statistiques de l’état civil et les systèmes d’identité juridique par la transition numérique au service d’une inclusion plus forte ». C’est sous ce thème que le ministère de l’Administration Territoriale à travers la Direction Générale de la Modernisation de l’état civil a commémoré la 7è journée africaine à Bobo-Dioulasso.
Justin Omar Balima est le directeur général de la modernisation de l’État Civil au Burkina Faso. Selon lui, la journée africaine de l’État Civil est célébrée chaque 10 Août de l’année pour commémorer l’État Civil, faire la promotion et montrer l’importance de l’État Civil dans la vie d’un individu. « La particularité de cette journée est qu’elle est l’occasion de lier l’état civil aux différentes identités juridiques. La carte nationale d’identité burkinabè permet de lier l’état civil à l’identité de la personne par la prise des éléments biométriques. Nous savons tous l’importance de l’état civil et avoir un acte de naissance permet d’ouvrir beaucoup de services à un individu. L’acte de naissance est d’abord le premier document que toute personne doit avoir. En marge de cette commémoration, il été procédé dans la ville de Bobo-Dioulasso, la délivrance de 5000 actes de naissance et de 1000 cartes nationales d’identité burkinabè au profit des personnes déplacées internes et aux populations hôtes de la commune de Bobo-Dioulasso » a-t-il fait savoir.
Au cours de cette année, précise Justin Omar Balima, la direction générale de la modernisation de l’État Civil a pu délivrer 75000 actes de naissances aux personnes déplacées internes et près de 3 600 000 actes de naissance ont été numérisés. Il fait savoir que cette solution intégrée de gestion de l’État Civil dénommée « Venem » a été développée localement par la direction générale de la modernisation de l’État Civil avec des ingénieurs burkinabè. Justin Omar Balima promet que le déploiement est en cours et permettra de moderniser l’État Civil burkinabè.
L’occasion faisant le larron, Justin Omar Balima a profité de l’occasion pour lancer un appel pour un soutien conséquent de la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’État Civil 2023-2027 et de son plan d’actions 2023-2025. Le souhait est qu’à l’horizon 2027, le Burkina Faso dispose d’un l’État Civil moderne et sécurisé favorisant l’enregistrement systématique des faits d’État Civil. Ça permettra de garantir les droits humains et la production des statistiques de l’État Civil utiles à la planification du développement. Il fait savoir que cette vision répond à l’impératif de garantir à tous d’ici 2030, une identité juridique grâce à l’enregistrement des naissances.
Gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté n’a pas manqué de saluer la commémoration nationale de cette 7è journée africaine de l’État Civil dans la région des Hauts-Bassins.
Notons que les actions de modernisation de l’État Civil burkinabè sont favorisées par l’accompagnement du projet d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’ouest (WURI).
Abdoulaye Konkombo(stagiaire)/Ouest Info