Le Bureau de la Coordination des affaires humanitaires (OCHA), en collaboration avec l’association TinTua a organisé, dans la matinée du samedi 15 juin 2024 à Bobo-Dioulasso, une rencontre dénommée café-média avec des acteurs de l’information et de la communication.
Echanger avec les professionnels des médias de la région des Hauts-Bassins sur les fondements et le fonctionnement des programmes humanitaires déployés dans le pays, c’est l’objectif de cette initiative qui entend « renforcer la compréhension du public sur le rôle et les modalités d’intervention des acteurs humanitaires, dans un contexte sécuritaire et économique particulièrement difficile».
« L’objectif de cette rencontre est de rentrer en contact avec les professionnels de l’information et de la communication pour leur faire comprendre notre manière de travailler, qui passe par les principes humanitaires » a indiqué le Directeur des affaires humanitaires de OCHA, Jean Valea pour qui, les principes humanitaires au niveau de l’OCHA sont l’humanité, la neutralité, l’impartialité et l’indépendance opérationnelle.
Pour lui, les médias sont des acteurs clés par lesquels l’on peut passer pour véhiculer des informations fiables. « Il y a très souvent des fausses informations qui circulent en cas d’incompréhension. Les médias peuvent nous aider à ce que l’information soit claire et bien comprise de tous », a-t-il affirmé.
Tout en saluant cette initiative qui leur de mieux comprendre les enjeux et les réalités du travail humanitaire au Burkina Faso, les journalistes ont, lors des échanges, abordés des questions clés telles que les principes humanitaires, les mécanismes de coordination entre acteurs, les défis de l’organisation, ou encore les modalités de financement des programmes.
« Cette rencontre nous a permis de mieux saisir la complexité de l’action humanitaire et les contraintes auxquelles font face les organisations sur le terrain. Nous serons plus à même désormais de relayer une information juste et nuancée auprès de nos auditeurs », a indiqué le journaliste Sié Palenfo.
Pour sa part, l’OCHA continuera les séances de sensibilisation afin de toucher un public plus large et de renforcer la compréhension mutuelle entre acteurs humanitaires et populations.
D’ailleurs, la rencontre avec les professionnels de l’information et de la communication a été précédé par une rencontre avec les leaders religieux, les OSC et les forces de défense et de sécurité et ce, avec les mêmes objectifs.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires est un département du secrétariat de l’ONU, établi le 19 décembre 1991 par la Résolution A/RES/46/182 de l’Assemblée générale des Nations Unies qui s’était déclarée « profondément préoccupée par les souffrances des victimes de catastrophes et de situations d’urgence, les pertes en vies humaines, les flux de réfugiés, les déplacements massifs de populations et les destructions matérielles ».
Abdoulaye Konkombo/stagiaire (Ouest Info)