Le conseil régional des Hauts-Bassins a organisé à Bobo-Dioulasso le vendredi 07 juin 2024, un atelier de capitalisation de son expérience en matière de décentralisation culturelle dans le cadre du Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC-GC).
La phase pilote du Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC-GC), mise en œuvre par la région des Hauts-Bassins, tire vers sa fin.
Après quatre (04) années de mise en œuvre, le conseil régional des Hauts-Bassins a voulu, à travers cet atelier de capitalisation, partager son expérience avec les autres régions du pays.
Une expérience qui selon le ministre en charge de la culture, mérite de faire école dans les autres régions du Burkina Faso. « Cette déconcentration a permis de mener un certain nombre d’activités concrètes en termes d’appui aux opérateurs et aux entreprises culturels de la région mais aussi en termes d’accompagnement de l’ensemble de l’écosystème de la culture » a dit le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo.
Entre autres, il en veut pour preuve, la création d’un portail culturel et touristique à Bobo qui permet partout où on est de pouvoir accéder à un certain nombre d’informations sur les potentialités culturelles et touristiques de la région. « C’est une expérience qui mérite de faire école et d’être dupliquée dans les autres régions du pays » a-t-il tranché.
Du reste, le conseil régional des Hauts-Bassins s’est dit honoré d’avoir expérimenté cet ambitieux programme qui fait la fierté de l’ensemble des acteurs.
La philosophie ce programme mis en œuvre en étroite collaboration avec l’union européenne (UE) est de faire en sorte que la culture soit un secteur de développement à part entière, créateur de richesses, mais aussi générateurs d’emplois décents.
De l’expérience jugée enrichissante de la région des Hauts-Bassins, tous ont convenu de la nécessité de le dupliquer dans les autres régions.« Nous devons travailler à l’implémenter dans les autres régions afin que la culture ne soit plus un secteur de simple folklore et de conservation mais un vrai secteur de développement. Je crois que les potentialités sont énormes dans toutes les régions du Burkina Faso, pour peu que nous soyons conscients et que nous travaillons à les valoriser et surtout, à les promouvoir » a signifié le ministre de la culture.
Cheffe de section et première Conseillère, représentant l’ambassadeur de la délégation de l’Union Européenne au Burkina Faso, SAN José Yolanda dit être heureuse du soutien de son institution à ce projet d’envergure national qui selon elle, participe au développement culturel du Burkina Faso.
Le coût total du programme est de 11 milliards de francs CFA. Il a une durée de cinq ans à partir du 5 décembre 2018, date de signature de la convention de financement. En revanche, la mise en œuvre porte sur une période de 4 ans : août 2020 – juillet 2024. Il est cofinancé par la délégation de l’Union européenne et l’Etat burkinabè.
Jack Koné/Ouest Info