Le directeur général de la SN CITEC a été reconnu « partiellement coupable de harcèlement moral » par le tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso ce lundi 13 mai 2024.
C’est le 26 février 2024 que le dossier de l’affaire « harcèlement moral » opposant le directeur général de la SN CITEC à une ex-employé et à une employée de l’entreprise a débuté. Ces deux dames en effet, poursuivent le « patron » de la société pour harcèlement moral.
Après plusieurs séances pour entendre les différentes parties ainsi que les témoins, le tribunal a reconnu le DG partiellement coupable de faits de harcèlement moral sur la personne de l’ex-directrice commerciale de la société.
Ainsi, le condamne à payer à cette dernière, la somme d’un million de FCFA au titre des dommages et intérêts et 300 mille FCFA à l’État pour préjudice moral, soit un total de 1 300 000 FCFA.
Retour sur les faits présumés
Ce sont, SA ex-directrice commerciale et SJ, secrétaire du DG qui poursuivent le patron de la société de faits de harcèlement moral.
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Ce dernier leur aurait, de façon intempestive, adressé des lettres d’explication « sans motif valables ». Chose qu’elles qualifient de harcèlement moral.
Si le DG est reconnu coupable de harcèlement moral sur la personne de son ex-directrice commerciale, il n’en est pas le cas pour sa secrétaire.
Sur ce dernier, le tribunal estime que les faits ne sont pas assez probants pour établir la culpabilité du prévenu. Il a donc été déclaré non coupable pour ce qui concerne sa secrétaire.
Le harcèlement moral se manifeste par des propos ou des comportements répétés pouvant entraîner, pour la personne qui les subit, une dégradation de ses conditions de travail.
Les signes d’un harcèlement moral : Une mise à l’écart et un isolement injustifié d’un collaborateur ; La demande de tâches irréalisables vouées à l’échec, tant dans les délais que sur les objectifs à atteindre ; Les rumeurs émises ici et là ; Des punitions plutôt infantilisantes, récurrentes, injustifiées, humiliantes.
Diakalia Siri/Ouest Info