Une trentaine de professionnels de l’information et de la communication a bénéficié à Bobo-Dioulasso du 25 au 26 avril 2024, d’une formation sur l’organisation de la filière coton au Burkina Faso. C’est l’union nationale des sociétés coopératives de productions de coton du Burkina (UNPCB) qui en est l’initiateur et ce, en collaboration avec le Réseau Africain des Journalistes et Communicateurs de la Filière Coton (RAJ-FC).
Permettre aux professionnels de l’information et de la communication de mieux comprendre l’organisation et le fonctionnement de la filière cotonnière au Burkina Faso. C’est l’objectif de l’organisation de cet atelier par l’UNPCB.
Des communications sur l’historique de la production du coton au Burkina Faso, la création de l’UNPCB et ses différentes organes, l’environnement de la filière coton du Burkina Faso, suivis d’échanges avec les professionnels des médias ont ainsi meublé cet atelier de formation et d’information.
Yaya Sibiri Dao est le responsable à l’information et à la communication du conseil d’administration de l’UNPCB. Représentant le président de la faitière des producteurs de coton à la cérémonie d’ouverture de l’atelier, il a indiqué que cette formation s’inscrit dans le cadre de renforcement des capacités des journalistes et communicateurs pour un traitement professionnel de l’information sur la filière coton.
« Nous avons organisé cette formation pour faire savoir aux journalistes comment l’union nationale des sociétés coopératives de producteurs de coton du Burkina (UNPCB) est organisée et comment elle fonctionne » a-t-il fait savoir.
Gérard Warlé Coulibaly est le coordonnateur du RAJC-FC. Pour lui, cet atelier a été organisé pour permettre aux participants d’être outillés pour mieux traiter l’information en lien avec le coton. « Pour cet atelier de 48 heures, nous avons estimé nécessaire de mettre l’ensemble des journalistes qui désirent bien traiter l’information cotonnière au parfum de tout ce qui est de la connaissance en matière du coton » a-t-il laissé entendre.
Ces deux jours de formation ont permis selon lui, de donner des rudiments nécessaires à travers les différentes communications données par UNPCB et ses partenaires. « On a pu outiller les journalistes venus de 25 rédactions. Ils sont désormais prêts à traiter l’information cotonnière avec beaucoup plus d’équilibre et de précision » a-t-il insisté.
Abdoulaye Konkombo /Stagiaire (Ouest Info)