400 000. C’est en moyenne le nombre d’animaux abattus à l’abattoir frigorique de Bobo-Dioulasso par an. Avec en moyenne une taxe de 100 FCFA par tête, cela rapporterait à la commune de Bobo-Dioulasso 40 millions FCFA par an.
Chose que l’exécutif locale peine à recouvrer. La défaillance du système de recouvrement ainsi que le refus de certains acteurs de s’acquitter de cette taxe en seraient les principales causes. « En 2022, nous n’avons reçu que 5 millions FCFA au titre de la taxe d’abattage des animaux », indique un acteur de la chaine financière de la commune.
Il faut donc rectifier le tir afin de renflouer les caisses de la commune. C’est pour cela d’ailleurs que la délégation spéciale communale a décidé non seulement de réviser cette taxe mais aussi et surtout, de réorganiser le système de recouvrement pour maximiser le taux de celui.
Le débat a été mené lors de la première session ordinaire de l’exécutif locale qui se tient du 26 au 28 mars 2024. Entre autres décision, il a été décidé de revoir cette taxe mais aussi de dissocier la perception de la part de la commune à celle dédiée au fonctionnement de l’abattoir.
Pour rappel, c’est en 1962 que l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso a été construit. Celui-ci ne répondrait plus aux normes et certains acteurs se cacheraient derrière cet argument pour refuser de payer la taxe.
Jack Koné/Ouest Info