Les acteurs du projet Varriwa sont en conclave à Ouagadougou, du 5 au 7 février 2024, pour évaluer le projet à mi-parcours. Au cours de cet atelier dans la capitale burkinabè, les différentes parties prenantes vont échanger sur la mise en œuvre des activités du projet et réfléchir sur les différentes innovations.
Quatre pays de l’Afrique de l’Ouest sont concernés par le projet Varriwa qui a pour objectif de valoriser les résultats recherches à travers des accompagnements. Il s’agit notamment, du Burkina Faso, du Bénin, le Sénégal et le Togo. Il est porté par l’Agence universitaire de la Francophonie, en partenariat avec l’Agence béninoise de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation technologique (ABeVRIT), l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations du Burkina Faso (ANVAR), l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée du Sénégal (ANRSA) et la Direction de la recherche scientifique et technique du Togo (DRST).
Selon le directeur général de l’ANVAR, Edgar Valentin Traoré, le projet est axé sur trois programmes phares au Burkina Faso qui sont mis en œuvre à l’Université Nazi Boni de Bobo Dioulasso, à l’Université Ouaga 1 Joseph Ki-Zerbo et au Centre national de la recherche scientifique et technologique. Ces trois projets mis ensemble au Burkina Faso s’élèvent à un coût de 350 millions de francs Cfa, a confié le chargé d’affaire de la délégation de l’Union européenne, Karsten Mecklenburg.
« Nous avons le projet CITI au Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST). Nous avons aussi un autre dispositif qui, cette fois-ci fait de l’incubation, qui, en réalité amène en maturation des projets de valorisation qui sont portés par des innovateurs qui se trouvent au niveau de l’Université Joseph Ki-Zerbo à travers le bureau de transfert de technologie porté par l’Université Joseph Ki-Zerbo. Et un autre qui se trouve au niveau du Centre national de la recherche scientifique et technologique. Et ce n’est pas moins d’une centaine de projets d’innovation qui sont portés par des jeunes burkinabè enseignants qui sont accompagnés là-bas », a évoqué, le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Koussao Somé.
Il a indiqué que la tenue de l’atelier permettra de réorienter la suite du projet avec plus de réussite. Il a tenu à féliciter les acteurs du projet et réitéré l’engagement de l’Etat Burkinabè à toujours accompagner cette initiative qui a débuté en 2021 pour prendre fin en 2025.
Alioune Faye, directeur régional adjoint des projets de l’Agence universitaire de la Francophonie a confié qu’ils souhaitent institutionnaliser le centre de l’Université Nazi Boni pour en faire un centre d’expertise en valorisation des résultats de la recherche.
Ces trois jours d’échanges, a-t-il, expliqué, consisteront à planifier les activités du projet et à penser aux mécanismes de durabilité, de pérennisation de ce qu’on a eu à faire. « Aussi réfléchir sur des synergies qu’on peut tisser avec des actions localement portées par le gouvernement mais aussi par ses partenaires pour pouvoir davantage offrir des opportunités à la jeunesse d’Afrique de l’Ouest et particulièrement à la jeunesse burkinabè » a-t-il déclaré.
Pour rappel, l’Union européenne et l’Organisation des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) sont les bras financiers du projet.
Eric Zoundi
Ouestinfo/correspondant à Ouagadougou