Sous la présidence de Célestin B. Koussoubé, président du conseil régional des Hauts-Bassins, le Centre Africain de Droit et d’Administration (CADA) a tenu ce mardi 21 décembre 2021, sa première journée d’étude au conseil régional des Hauts-Bassins. Avec pour objectif de réfléchir sur la faisabilité des élections locales et la libre administration des collectivités décentralisées dans un contexte d’insécurité au Burkina Faso.
Placée sous le thème « Elections locales et libre administration des collectivités décentralisées », la première journée d’étude du Centre Africain de Droit et d’Administration (CADA), a réuni au conseil régional des Hauts-Bassins, dans la matinée du mardi 21 décembre 2021, d’éminentes personnalités du savoir juridique, des chercheurs d’institutions publiques et privées, des étudiants ainsi que des partenaires techniques et financiers.
Cette journée a été le cadre pour toutes ces personnes conviées d’échanger sous la thématique du jour afin de faire des suggestions pour la tenue des élections locales dans la légitimité et la légalité dans un contexte d’insécurité au Burkina Faso.
Pour le représentant du président de la cérémonie, Arouna Barro, premier vice-président du conseil régional des Hauts-Bassins : « le pays est confronté à un énorme défi lié à la sécurité, à la situation du covid-19 et à l’environnement politique. Pour cela, cette structure, en traitant de ce thème nous rassure et nous renvoie au fait que nous allons avoir des pistes de réflexions et de solutions pour que les décideurs puissent l’exploiter en vue de préparer les élections de mai 2022 ».
Le directeur exécutif du CADA, Diassibo Thomas Yonli en tant que premier responsable du centre, présente la structure comme une société savante constituée de jeunes chercheurs épris de la promotion du savoir juridique.
Pour lui cette journée d’étude s’inscrit dans le cadre du report des élections municipales initialement prévues pour mai 2021.Elle vise à réfléchir sur le défis et les enjeux d’organisation des élections locales en mai 2022 et ce, dans l’optique de rester dans la légalité et la légitimité de ces élections.
Il a, par ailleurs insisté sur le fait que le principe est d’organiser les élections dans la mesure du possible dans la situation d’insécurité ou à défaut mettre en place de nouvelles formes de délégations spéciales.
Abdoul Aziz Senou/Stagiaire Ouest Info